Le Centre Régional de Casablanca ouvre ses portes lundi aux investisseurs et opérateurs économiques. Une expérience dont l'objectif est de simplifier les procédures et de réformer le rapport de l'investisseur à l'administration. Tant convoité, le Centre Régional (CRI) de Casablanca démarre officiellement ce lundi. Il aura ainsi la particularité d'être le premier CRI à démarrer son activité après de longs mois d'attentisme de la part des investisseurs et opérateurs économiques. Contacté jeudi 22 août, Mouaad Jamai, directeur général du CRI de Casablanca s'est limité à annoncer qu'une conférence de presse est en cours de préparation pour exposer les prérogatives du centre, son approche et ses projets. Quant aux autres Centres régionaux, ils en ont encore pour quelque temps avant de pouvoir entreprendre officiellement leur travail. Et pour cause, essentiellement des structures qui ne sont pas encore prêtes, annonce le directeur d'un CRI dont les travaux sont en cours. Et de poursuivre, « les différents D.G sont opérationnels, ce sont les structures qui ne sont pas encore entièrement mises en place pour permettre d'accueillir les « clients » dans les meilleures conditions ». Pour avancer les travaux, les directeurs régionaux des différents centres ont eu à leur disposition des moyens financiers dont la teneur diffère d'une région à une autre, selon les besoins et les charges de chacune d'elles. L'objectif ultime étant d'avancer les travaux quel qu'il en soit le coût. En effet, le facteur du temps a été considérablement pris en considération dans le processus de mise en place de ces centres, notamment sur le plan de préparation des textes réglementaires qui les régissent et de son corollaire, l'amorce de la réforme de l'administration. En effet, lors de sa dernière déclaration, le ministre de la Prévision Economique et du Plan, Abdelhamid Aouad, a rappelé que : « la durée de 45 jours donnée par le Roi au gouvernement pour préparer les textes législatifs et réglementaires pour la mise en œuvre de cette réforme, constitue un pas important pour l'institution de cette culture ». Il va encore plus loin et précise que : « dorénavant, s'engager sur les délais, c'est faire preuve de respect ». Le message est adressés sans équivoque aux Chefs des RCI des différents centres régionaux, qui ont du pain sur la planche. Après avoir suivi des séminaires et réunions avec des investisseurs et fait des visites sur le terrain, ils auront à mettre en application tout ce qu'ils ont pu apprendre et mieux gérer, dans un objectif de simplification des procédures, leurs rapports avec les responsables des délégations régionales, des conseils municipaux….