Le nom de Samir Sarsar est resté lié pendant des années au KACM. L'enfant rebelle est de retour au bercail mais cette fois-ci, il a fait apparition sous le maillot rouge du WAC. L'affaire Samir Sarsar qui avait fait couler beaucoup d'encre, n'est pas nouvelle pour toutes les composantes du KACM. Le joueur avec qui le scandale arrive est parti l'année dernière jouer en Tunisie dans le club de la capitale, le Stade Tunisien. Son départ sans préavis a provoqué la colère des dirigeants marrakchis qui se sont sentis trahis par leur joueur et par les agissements du club tunisien qui vont à l'encontre d'une pratique sportive saine. Le KACM n'a été ni contacté ni indemnisé par le Stade Tunisien. Samir Sarsar est parti en Tunisie suite à une correspondance de la FIFA par le biais de la FRMF qui demande au KACM de délivrer une lettre de sortie au joueur pour pouvoir se mettre en règle avec son nouveau club. La FIFA, comme stipulent d'ailleurs ses règlements, s'est basée sur le fait que Sarsar est un joueur amateur, qui n'est pas passé par les catégories inférieures de son club, alors, il est donc automatiquement libre de tout engagement. Après une courte expérience professionnelle en Tunisie, Sarsar a regagné le Maroc pour rejoindre le Wydad et non le Kawkab. Il se retrouve actuellement avec deux licences. La deuxième licence lui a été délivrée récemment par la commission des statuts, des qualifications et règlements, en un temps record, dans l'après-midi du vendredi 17 septembre 2004 (avant le premier match du WAC contre Tanger). Comment peut-on formuler une licence à Samir Sarsar malgré les réserves du KACM ? Ces réserves qui sont basées sur l'appartenance du joueur au club d'origine une fois de retour au pays malgré le jugement de la FIFA qui le libère de tout engagement (Sarsar n'est plus pro). Dans l'état actuel des choses, les règlements de la fédération sont censés protéger et sauvegarder les intérêts des clubs marocains pour ne pas se retrouver dans une pareille situation. Le KACM a été lésé par le jugement de la FIFA, mais il refuse catégoriquement d'être de nouveau victime d'une décision arbitraire de la FRMF.