Le SNPM reprend le débat sur les mécanismes de fonctionnement de l'instance chargée de l'application de la charte de déontologie de la presse. Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a organisé, samedi à Rabat, une rencontre consacrée à l'examen du statut de « l'association pour le soutien de la liberté d'expression et l'instance nationale indépendante de la déontologie de la presse au Maroc ». Cette nouvelle structure ambitionne de veiller à l'application de la charte de la déontologie de la presse, au respect par les professionnels de ses dispositifs, à la défense du droit du public à l'information et de la liberté d'expression ainsi qu'à la protection des journalistes dans l'exercice de leur devoir. Au cours de cette rencontre qui a réuni des représentants d'organisations de défense des droits humains, des professionnels et des juristes, il a été procédé à l'examen des mécanismes de fonctionnement de cette instance et de ses structures et à la définition de ses objectifs. Selon son projet de statut, l'association est composée des représentants du SNPM, de l'association des barreaux du Maroc, de l'Association marocaine des droits de l'Homme, de l'Organisation marocaine des droits de l'Homme, de la Ligue marocaine de défense des droits de l'Homme, du Comité pour la défense des droits de l'Homme, de l'Association marocaine de lutte contre la corruption, de l'Union des écrivains du Maroc et de la Fédération marocaine des éditeurs de presse. M. Mohamed Alami Idrissi Machichi, membre de l'instance nationale indépendante de la déontologie de la presse au Maroc, a expliqué que les fondateurs ont choisi cette appellation pour concilier les différentes opinions. Il a ajouté que dans ce cadre, il a été procédé à la révision du projet de statut de l'association, préparé par la commission de suivi, en vue de l'enrichir avec certains articles renforçant son indépendance et son rôle. Un accord a été également dégagé pour inclure le reste des dispositions figurant au projet de statut dans le règlement intérieur ou du moins en constituer un premier noyau. De son côté, M. Taïb Lazrak, membre de la commission de suivi et délégué de l'association des barreaux au Maroc, a indiqué que la rencontre a été "fructueuse" et a contribué à favoriser la naissance de cette association, qui doit entamer, une fois certaines démarches administratives et organisationnelles simples accomplies, ses travaux et se pencher sur les dossiers urgents. Les participants ont décidé de tenir l'assemblée constitutive de l'association au courant de ce mois.