Selon Maria Rosa de Madariaga, intervenant dans les colonnes d'El Pais mercredi, l'îlot Leïla ne peut être que marocain. L'historienne se réfère aux écrits des 19ème et 20ème siècles et constate que très peu d'auteurs espagnols parlent de l'îlot. Selon Maria Rosa de Madariaga, intervenant dans les colonnes d'El Pais mercredi, l'îlot Leïla ne peut être que marocain. L'historienne se réfère aux écrits des 19ème et 20ème siècles et constate que très peu d'auteurs espagnols parlent de l'îlot. Elle revient sur son occupation par les Britanniques en 1808 et cite la Gazeta de Madrid,qui écrit alors que «le 28 mars (1808), un détachement de 300 hommes de la garnison de Gilbraltar ont pris possession de l'île de Perejil, qui appartient à l'empereur du Maroc». Mme de Madariaga avoue aussi avoir étudié tous les traités - notamment entre la France et l'Espagne au moment de la colonisation - entre 1799 et 1916 : «Nous n'avons pas rencontré la moindre allusion à l'îlot». A chaque liste répertoriant les zones sur lesquelles Madrid exerce sa souveraineté ou son protectorat, aucune mention de Leïla. Mme Madariaga conclut donc que l'île n'a jamais été placée sous souveraineté espagnole, et que, par conséquent, «quand le Maroc a obtenu l'indépendance en 1956, l'îlot faisait partie du nouvel Etat indépendant».