Saisie par le BCIJ de 4 mitrailleuses, 3 revolvers, un pistolet automatique, un fusil équipé de viseur, une grande quantité de munitions et 13 bombes lacrymogènes Joli coup de filet du BCIJ. Le Bureau central des investigations judiciaires a procédé à l'avortement de ce qu'il décrit comme étant un «très sérieux plan terroriste» grâce au démantèlement le 18 février 2016 d'une cellule terroriste composée de 10 éléments dont un Français. Selon le BCIJ, relevant de la Direction générale de la sûreté nationale, ces individus s'activent à Essaouira, Meknès et Sidi Kacem. Cette intervention a permis notamment l'arrestation du cerveau dirigeant de ce réseau terroriste dans une maison à El Jadida. La fouille de ce domicile a permis la saisie de quatre fusils mitrailleurs approvisionnés, trois cartouches vides, trois pistolets et une arme automatique. Les forces d'intervention ont également trouvé en possession de ces présumés terroristes un fusil de précision (à lunette, ndlr), 13 bombes lacrymogènes, 4 matraques télescopiques pliables, un taser électrochoc, plusieurs bouteilles à contenus chimique et métallique supposés être des composantes de bombes artisanales. A cela s'ajoutent deux drapeaux représentant ce que l'on appelle l' «Etat islamique», des armes blanches, des menottes en plastique ainsi que des tenues militaires. Il est à noter que le «foyer» perquisitionné à El Jadida a été préparé afin de diriger et exécuter plusieurs opérations terroristes visant des institutions sensibles du Royaume. Les éléments arrêtés avaient également planifié de recruter davantage de radicaux dans l'objectif de mener des guerres de bandes sur une large zone du Royaume. Le tout sur instructions de dirigeants radicaux bien entraînés et appartenant à Daech dont l'un d'eux a été localisé en Turquie. L'organisation avait également prévu de recruter des mineurs. Elle aurait même procédé à l'entraînement de l'un d'eux pour accomplir un attentat à la voiture piégée. Les djihadistes arrêtés seront conduits devant la justice à la fin des investigations menées par le parquet général compétent. Pour rappel, ces cellules s'activent en réponse à plusieurs menaces prononcées par des terroristes marocains qui combattent dans les rangs de l' «Etat Islamique» et qui mènent des campagnes médiatiques exprimant leur intention de retourner au Maroc dans le but de sa déstabilisation. Face à cela, les efforts des services de l'ordre permettent d'avorter continuellement ces opérations. Depuis 2002 en effet, ils ont procédé au démantèlement de pas moins de 152 cellules terroristes.