Les coups de filet se suivent. Le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) vient de frapper une nouvelle fois ce jeudi 18 février. Le BCIJ, relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a, en effet, réussi à mettre en échec un « dangereux plan terroriste » suite au démantèlement d'un réseau terroriste composé de 10 membres, dont un ressortissant français et à la saisie d'armes et de munitions. Les membres dudit réseau s'activaient à Essaouira, Meknès et Sidi Kacem. Et c'est un vrai arsenal de « guerre » qui a été découvert à l'occasion. En effet, outre l'arrestation du cerveau de ce réseau terroriste dans un des « logements sûrs »à El Jadida, les éléments du BCIJ ont procédé à la saisie de quatre mitrailleuses automatiques équipées de chargeurs de munitions, de trois chargeurs vides, de trois revolvers, d'un pistolet automatique, d'un fusil équipé de viseur, d'une grande quantité de munitions et de 13 bombes lacrymogènes, précise un communiqué du ministère de l'Intérieur. Il a été également procédé à la saisie de quatre matraques télescopiques et d'un taser électrique, de six bouteilles en plastique contenant des produits chimiques suspects pouvant être utilisés dans la fabrication d'explosifs, ainsi que de trois bouteilles en verre contenant des produits liquides suspects, des clous, et de deux drapeaux du soi-disant « Etat islamique », en plus de plusieurs armes blanches, de menottes en plastique et d'uniformes militaires, ajoute la même source. La même source précise, par ailleurs, que les membres de ce réseau planifiait à commettre une série d'opérations terroristes visant des institutions stratégiques et sensibles, sur instigation des dirigeants de l'EI. Par ailleurs, ces terroristes ont également « planifié de faire rallier davantage d'éléments extrémistes à ce plan destructeur, dans la perspective de mener une guérilla à grande échelle sous l'encadrement effectif et de terrain de dirigeants expérimentés du groupe « Daech », dont l'un se trouve actuellement en Turquie. » Les investigations menées ont démontré les visées dangereuses de ce réseau terroriste qui a planifié de recruter des mineurs, dont l'un a été embrigadé pour perpétrer un attentat-suicide à la voiture piégée après avoir reçu des cours pratiques de conduite de véhicules, relève le ministère de l'Intérieur. Les mis en cause seront déférés à la justice à l'issue de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent