L'Algérie soumet la réouverture de sa frontière terrestre occidentale avec le Maroc à plusieurs conditions, selon le ministre algérien de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, cité jeudi par la presse algérienne. "Il faut que le citoyen algérien, une fois sur le territoire du royaume (marocain, NDLR), ait toutes les garanties pour circuler librement et dans la dignité", a déclaré mercredi le ministre lors de la cérémonie d'installation du nouveau wali (gouverneur) de Tlemcen, une ville frontalière avec le Maroc. L'Algérie soumet la réouverture de sa frontière terrestre occidentale avec le Maroc à plusieurs conditions, selon le ministre algérien de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, cité jeudi par la presse algérienne. "Il faut que le citoyen algérien, une fois sur le territoire du royaume (marocain, NDLR), ait toutes les garanties pour circuler librement et dans la dignité", a déclaré mercredi le ministre lors de la cérémonie d'installation du nouveau wali (gouverneur) de Tlemcen, une ville frontalière avec le Maroc. "Si on se précipite à rouvrir les frontières, cela se répercutera négativement sur notre économie, plus tard sur nos relations avec nos voisins", assure le ministre, laissant ainsi augurer de la tension que caractérise toujours les relations entre Rabat et Alger. Ces propos font écho à la décision du Royaume de supprimer cet été les visas pour les ressortissants algériens. Le ministre a rappelé qu'avant la fermeture des frontières en 1994 "deux millions d'Algériens avaient visité le Maroc et avaient déboursé officiellement 4 milliards de dollars; en revanche un nombre insignifiant de Marocains ont foulé notre sol".