Les travaux de la seizième conférence arabe des chefs des organismes de lutte contre les stupéfiants débutent ce mercredi à Tunis. La lutte contre les stupéfiants est d'actualité dans toutes les contrées du monde. Ce mercredi, débutent, dans la capitale tunisienne, les travaux de la seizième conférence arabe des chefs des organismes de lutte contre les stupéfiants. Prendront part à cette manifestation, des représentants des différents pays arabes, de la ligue arabe, de l'Académie arabe Nayef des sciences sécuritaires et d'Interpol. Plusieurs points figurent à l'ordre du jour de cette conférence. Les responsables des organismes de lutte contre les stupéfiants dans les pays arabes examineront des questions relatives aux centres de production, aux modes de consommation, aux moyens de trafic et de lutte contre les stupéfiants, et leurs répercussions négatives dans le monde arabe, principalement l'accoutumance des mineurs. Figurent également au menu de cette rencontre, un projet de loi de lutte contre le blanchiment d'argent, des mesures d'interdiction de l'utilisation de la poste dans le commerce illicite de la drogue et des psychotropes, outre une étude comparative sur les drogues saisies dans les pays arabes de 1999 à 2001. Les participants passeront en revue les résultats des rencontres arabes et internationales dans le domaine de lutte contre les stupéfiants pendant les années, 2001 et 2002, ainsi que les publications du bureau arabe des stupéfiants durant la même période. En marge de cette rencontre, les membres des commissions sectorielles, qui regroupent les pays arabes suivant leur position géographique, devaient se réunir en vue d'échanger les expériences dans ce domaine et d'approfondir les débats pour trouver des formules permettant de mettre un terme à ce fléau qui n'épargne aucun pays dans le monde. Les travaux de la conférence seront sanctionnés par des recommandations, qui seront soumises au secrétariat général du conseil des ministres arabes de l'intérieur, avant d'être transmises à la prochaine session du conseil, pour décider de leur adoption.