Kadem Saher et Pascale Machaalani seront les vedettes du premier festival international de Tétouan qui aura lieu du 13 au 21 juillet. Les organisateurs s'accordent à dire que cet événement est un défi. L'image de la ville de Tétouan a été naguère associée à la culture. Aujourd'hui, elle colle bien plus à la contrebande. «Nous voulons redorer l'image culturelle de Tétouan par le truchement d'un grand événement artistique», précise Mohamed Ahajjam, président de l'association Jbel Alam qui organise le festival international de Tétouan. Pour cette première édition, les organisateurs veulent frapper un grand coup. Ils ont invité 21 pays, appartenant à l'Afrique, l'Europe, l'Amérique et l'Asie. Cette manifestation va concerner les villages environnants. C'est ainsi que Martil, Mdiq et Marina Smir accueilleront de nombreux concerts. En ce qui concerne le concept fondateur de cette manifestation, les organisateurs ne cachent pas le fait qu'ils le cherchent encore. Pour cette première édition, le plus urgent est de faire naître l'événement. Et pour que l'événement soit, les organisateurs se sont instruits de l'expérience du festival de Rabat. Les têtes d'affiche, comme Kadem Saher et Pascale Machaalani, participant au festival de Rabat, feront le déplacement jusqu'à Tétouan. Mohamed Ahajjam a précisé que plusieurs concerts sont gratuits. Le droit d'entrée aux concerts payants ne dépassera pas 150 DH. En plus de la musique, trois autres modes d'expression seront représentés : le théâtre, la littérature et les arts plastiques. C'est ainsi que le public pourra apprécier une pièce écrite par le grand écrivain égyptien Ousama Anouar Oukacha. Un hommage sera également rendu à l'écrivain marocain Redouan Hdadou. Quant aux arts plastiques, Tétouan abrite une très importante Ecole de Beaux-Arts. C'est dire que ville ne sera pas intimidée par les œuvres plastiques. L'organisation de ce festival s'apparente à un défi, eu égard à quelques oublis. Le plus visible est celui qui est relatif à une réflexion sur son identité. Mais pour le moment, le plus important est que la fête soit au rendez-vous. Aux organisateurs de penser, l'année prochaine, à distinguer leur festival des autres.