L'opération nationale de distribution de 10.000 cartables garnis de fournitures scolaires profitera à des enfants démunis inscrits en première année de l'enseignement primaire. Le ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, M. Habib El Malki, et l'ambassadeur et chef de la délégation de la Commission européenne au Maroc, M. Sean Doyle, ont donné, la semaine dernière à El-Jadida, le coup d'envoi à l'opération nationale de distribution de 10.000 cartables garnis de fournitures scolaires au profit des enfants inscrits en première année de l'enseignement primaire. L'opération, qui s'inscrit dans le cadre du soutient à l'éducation de base du projet MEDA, concerne quelque 326 écoles réparties sur huit délégations (El-Jadida, Larache, Taounate, Khémisset, Khenifra, Chtouka, Figuig, Sefrou). La convention de financement du projet MEDA/Education, doté d'un budget de 40 millions d'euros, a été signée en 1998 entre le Maroc et la Communauté européenne. L'exécution du programme, qui a démarré en octobre 2000, est prévue en deux phases de 4 ans dotées de 20 millions euros chacune. Le budget de la dotation européenne est réparti à hauteur de 50 % pour la rubrique travaux (construction de classes, cantines, logements pour instituteurs, salles polyvalentes, réhabilitation des infrastructures, eau potable et électricité,...), 19 % pour les fournitures, 20 % pour les services et 7 % pour une rubrique dite nouvelles demandes. Le projet bénéficie au niveau national à 326 unités scolaires en milieu rural comptant quelque 344.385 élèves. Dans les écoles Sidi Boualam (commune rurale Mougress), Touajna et Ben-Lguendoulia (commune rurale Ouled H'cine) le ministre et l'ambassadeur européen ont procédé à la distribution du premier lot de cartables garnis de fournitures scolaires au profit des élèves nouvellement inscrits en première année de l'enseignement primaire. Les responsables de la délégation de l'Education nationale d'El-Jadida ont indiqué à cette occasion que cette opération qui démarre cette année dans 80 unités scolaires des communes rurales les plus défavorisées de la province, a eu un impact évident sur le taux de scolarisation en ces milieux.