En avril dernier, sa cousine, Salima, âgée de cinq ans, à Jorf El Malha, dans la région de Sidi Kacem, a été condamné par la chambre criminelle près la Cour d'appel de Kenitra à quinze ans de réclusion criminelle. Un verdict jugé clément par quelques associations de la société civile vu l'atrocité du crime. C'était le vendredi 17 avril, quand le corps de la petite Salima, qui a disparu depuis deux semaines de chez elle, a été retrouvé, trois kilomètres loin de chez elle, par un groupe de jeunes, en décomposition avancée, tout nu, flottant dans une mare d'eau stagnante, située non loin de la décharge publique de Jorf El Malha. Une enquête a eu lieu et le cadavre a été évacué vers l'hôpital médical pour être autopsié et déterminer la cause de la mort. Pas moins de vingt-quatre heures, le rapport de l'autopsie a été rédigé par le médecin légiste qui a attesté que la petite Salima a rendu l'âme suite à un étranglement tout en précisant que la fillette a été également violée. Le cadavre porte également, selon le rapport de l'autopsie, les traces de contusions et de blessures. Les enquêteurs en ont déduit que Salima a manifesté une résistance farouche à celui qui l'a étranglée après l'avoir violée. Les investigations minutieuses effectuées par les enquêteurs ont été soldées par l'identification du mis en cause qui n'était autre que le cousin de la victime, un adolescent de dix-sept ans, tailleur traditionnel. Tout au long des jours de la disparition de la fillette, il a participé à sa recherche et même au sit-in qui a été organisé par les habitants pour protester contre l'insécurité. En effet, il a tout craché. Même devant les magistrats de la chambre criminelle près la Cour d'appel de Kenitra, il a relaté toute l'histoire, depuis l'enlèvement jusqu'à l'étouffement, en passant par sa conduite à bord de sa bicyclette vers un terrain vague. Il a avoué l'avoir jetée dans la mare d'eau stagnante. Son avocat a révélé lors de sa plaidoirie que son client a également été violé lors de son enfance pour réclamer de le soumettre à un examen et suivi psychiatrique.