Aucune indication n'a encore été livrée sur les perquisitions menées à Bobigny (en Seine-Saint-Denis) et à Jeumont (Nord Pas- de- Calais). Par ailleurs, selon les mêmes sources, lors de l'opération menée dans l'agglomération grenobloise, la police a procédé à plus d'une demi-douzaine d'interpellations et à la saisie d'armes et d'argent. Enfin, à Toulouse, où l'opération a ciblé une quinzaine d'objectifs, on indique qu'au moins trois personnes ont été placées en garde à vue, après une perquisition conduite dans le cadre de l'état d'urgence. Ces opérations interviennent dans le cadre de l'état d'urgence, décrété après les attentats qui ont visé Paris, vendredi soir, et qui, selon un bilan encore provisoire, ont fait au moins 132 morts et près de 350 blessés,, dont 42 sont toujours en service de réanimation. Le procureur de Paris, François Molins a indiqué, dimanche soir, que deux individus, de nationalité française et résidents en Belgique, ont été identifiés parmi les huit assaillants qui ont participé aux attentats. Le premier, âgé de 20 ans, a commis une attaque suicide à proximité du Stade de France, alors que le second, âgé de 31 ans, a attaqué un restaurant dans le 11ème arrondissement de Paris. Par ailleurs, un mandat d'arrêt international a été lancé par la police française pour rechercher un homme impliqué dans ces attentats. Nommé Salah Abdeslam, né en 1989 à Bruxelles, il serait l'homme qui a loué en Belgique un véhicule utilisé pendant les attentats de vendredi. Le suspect, qui serait le frère de l'un des kamikazes est présenté comme un homme "dangereux".