Football. Après leur élimination, les Italiens ont monté au créneau pour contester les erreurs d'arbitrage de l'Equatorien Byrom Moreno. Des critiques rejetées par la fédération internationale de football. Si la coupe du monde, au Japon et en Corée du Sud, a été riche en surprises, il n'en demeure pas moins que l'arbitrage est au centre des polémiques. La dernière en date : la défaite de l'Italie mardi face à la Corée du Sud en huitième de finale du mondial de football. Une élimination qui a suscité la colère et du sélectionneur italien, Giovanni Trapattoni, et de la presse italienne. Selon ces derniers, la Squadra Azzurra a été éliminée des huitièmes de finale de la coupe du monde en raison du mauvais arbitrage de l'Equatorien Byrom Moreno. À rappeler que face aux Coréens, les coéquipiers de Vieri avaient terminé la partie à dix après l'exclusion de leur vedette Francesco Totti, sanctionnée à la suite d'un second avertissement infligé pour simulation. Une sanction que le sélectionneur italien a jugée injuste. La presse italienne, elle aussi, n'est pas restée les bras croisés. Elle est allée plus loin dans ses accusations, comme le quotidien spécialisé Corriere Dello Sport qui a titré «Voleurs». Chose que la fédération internationale de football (FIFA) n'a pas tolérée. Pour la plus grande instance footbalistique au monde, ces accusations ne sont pas fondées. Mercredi, la FIFA a implicitement rejeté ces critiques en faisant état du «sentiment général de satisfaction» de l'arbitrage, sans toutefois oublier d'affirmer qu'il y avait eu, depuis le début de la coupe du monde, «un nombre minimum d'erreurs de jugement». L'homme le plus fort de cette institution, le Suisse Joseph Blatter, ne veut pas dramatiser la situation. Il avait tout juste reconnu quelques jours plus tôt certaines erreurs de la part des arbitres assistants, notamment dans le jugement des positions de hors-jeu. Ce n'est pas la première fois que l'arbitrage fait l'objet de contestations de la part des Italiens. Le 8 juin dernier, ces derniers s'étaient plaints à l'issue d'un match perdu contre la Croatie d'avoir été floués, deux buts leur étant refusés pour hors-jeu. À rappeler aussi qu'avant le début de la coupe du monde, les arbitres ont reçu des instructions draconiennes pour sanctionner toutes tentatives de simulation. L'homme en noir qui a le plus marqué la coupe du monde depuis son début est l'arbitre qui a dirigé la rencontre musclée Allemagne-Cameroun. Ce dernier a distribué 16 cartons jeunes et deux cartons rouges. Du jamais vu !