Le ministère de la pêche a adressé un communiqué de presse aux rédactions des journaux marocains au sujet de l'affaire de l'octroi de licences de pêche dans le secteur des céphalopodes à un armateur mauritanien du nom de Abdellah Noueïgeud. Le ministère de la pêche a adressé un communiqué de presse aux rédactions des journaux marocains au sujet de l'affaire de l'octroi de licences de pêche dans le secteur des céphalopodes à un armateur mauritanien du nom de Abdellah Noueïgeud. Dans ce communiqué, daté du 17 juin, le ministre Saïd Chbaâtou affirme que “cette opération s'est déroulée de la manière la plus honnête et la plus régulière“. Tout en réaffirmant “assumer la responsabilité des conditions dans lesquelles ont été octroyées“ ces autorisations. Mais le ministre se garde d'expliquer la nature des conditions dont il parle. M . Chbaâtou poursuit son propos où il est plus sur la défensive en précisant “qu'il ne sera en aucun cas toléré à un quelconque lobby de dicter au gouvernement la manière dont il doit mener sa coopération en matière de pêche.“ M. Chbaâtou voulait signifier que l'octroi des licences au Mauritanien est une décision du gouvernement Youssoufi ? On voudrait bien le vérifier. Cela dit, ce qui est pour le moins curieux dans ce dossier c'est que l'octroi de licences supplémentaires représente une contradiction flagrante par rapport aux engagements pris par le ministre lui-même dans son fameux plan d'aménagement. Dans ce programme, le ministre écrit noir sur blanc que la pêcherie poulinière au Maroc est dans un état tel qu'elle ne supporte plus l'octroi de licences de pêches supplémentaires. Comment expliquer ce revirement ?