Depuis son accession au Trône alaouite, il y a quinze ans, SM le Roi Mohammed VI a montré une attention particulière à l'égard des jeunes. A travers les projets inaugurés, les chantiers initiés et les stratégies lancées, le Souverain n'a cessé de soutenir la jeunesse marocaine qui a été consacrée par la nouvelle Constitution. L'article n°33 de la loi fondamentale stipule qu'il incombe aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures appropriées pour atteindre les trois objectifs primordiaux derrière la mise en place du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative. D'abord, étendre et généraliser la participation de la jeunesse au développement social, économique, culturel et politique du pays. Ensuite, il est question d'aider les jeunes à s'insérer dans la vie active et associative et prêter assistance à ceux en difficulté d'adaptation scolaire, sociale ou professionnelle. Et enfin, il s'agit de faciliter l'accès des jeunes à la culture, à la science, à la technologie, à l'art, au sport et aux loisirs, tout en créant les conditions propices au plein déploiement de leur potentiel créatif et innovant dans tous ces domaines. C'est ainsi que la commission consultative chargée de l'élaboration des deux projets de loi relatifs au Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative a vu le jour. Présidée par Nadia Bernoussi, cette commission a initié des consultations et des débats, a reçu des mémorandums et des propositions et a organisé des auditions dans le but de rassembler le maximum d'idées et de visions. Ce Conseil constitue une instance consultative dans les domaines de la protection de la jeunesse et de la promotion de la vie associative. Il est ainsi chargé d'étudier et de suivre les questions intéressant ces domaines et de formuler des propositions sur tout sujet d'ordre économique, social et culturel intéressant directement les jeunes et l'action associative, ainsi que le développement des énergies créatives de la jeunesse, et leur incitation à la participation à la vie nationale, dans un esprit de citoyenneté responsable. Les jeunes marocains représentent près du tiers de la population du pays et ce sont eux qui portent et porteront le flambeau des réformes engagées par le Royaume depuis ces dix dernières années. Pour sa part, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) s'est d'ores et déjà intéressé à la question de la contribution des jeunes au processus de développement social et son rehaussement par une action orientée vers l'exploitation du potentiel de l'action culturelle. Il a ainsi identifié un axe institutionnel concernant principalement la mise en place d'espaces structurants permettant d'encadrer les différentes catégories de la population. Il appelle, en particulier, à réhabiliter le rôle des maisons des jeunes et à créer des espaces culturels de proximité dans les villes moyennes, les petites villes, les villages et les quartiers populaires. Ensuite, un levier important porte sur les programmes et les contenus dans les différents espaces à portée culturelle, par la prise en compte de la diversité culturelle en vue d'asseoir les valeurs de solidarité et de vivre-ensemble.