La potion magique des séparatistes qui consistait à induire en erreur la communauté internationale au sujet du Sahara marocain semble ne plus avoir d'effets. Les apprentis- sorciers du séparatisme se dévoilent jour après jour. La Fondation «France Libertés» a dénoncé les «crimes de guerre» commis par le front polisario contre des prisonniers de guerre marocains et décidé d'arrêter son aide aux mercenaires, rapporte, récemment, «Le Monde». A l'issue d'une mission dans les camps de Tindouf, l'ONG fondée par Danielle Mitterrand, et qui accordait jusque-là «un soutien sans faille» à la pseudo Rasd, dénonce «le travail forcé auquel sont soumis les prisonniers marocains», indique le quotidien français. «Deux enquêtrices de France Libertés ont rencontré lors d'une mission de 15 jours, en avril, près de 700 prisonniers, et en ont interrogé 338 individuellement. Tous, rapportent-elles, ont témoigné que les prisonniers marocains « avaient été et sont encore contraints à effectuer toutes sortes de travaux». Le quotidien cite l'exemple du centre de détention de Rabouni, où administrations, hôpitaux, écoles, internats, jardins et puits, sont réalisés exclusivement et sous la contrainte par des prisonniers de guerre marocains. Les enquêtrices rapportent avoir vu plusieurs détenus en train de travailler sur les routes devant servir aux convois de la Minurso. « Lorsque des fonctionnaires de l'ONU risquent de s'approcher du chantier, les prisonniers sont éloignés pour ne pas être vus». Citant le rapport des enquêtrices, Le Monde révèle que «des listes de travailleurs sahraouis à rémunérer sont fournies par le polisario aux organisations d'aide internationale, mais elles sont factices, puisque le travail « est exclusivement réalisé par les prisonniers de guerre marocains». «Tous les projets soutenus par les bailleurs de fonds utilisent donc «une main-d'œuvre illégale», note le quotidien. Et, contrairement à ce qu'affirment les mercenaires, «il ne s'agit nullement pour les prisonniers d'exercer une activité leur permettant de mieux supporter la durée de leur détention, loin s'en faut», explique le rapport. «Face à ces graves infractions qu'elle considère comme étant «des crimes de guerre», France Libertés a décidé d'arrêter son soutien aux projets en faveur du polisario", ajoute le journal. Dans cet ordre d'initiatives, des associations espagnoles pourraient suivre l'exemple de la fondation «France Libertés». Dans une déclaration à l'agence «EFE», Mme Karmous, membre de la commission ayant élaboré un rapport sur la situation dans les camps de Tindouf, a souligné que «France libertés» a constaté «la situation terrible des prisonniers marocains, ce qui nous a obligés à prendre cette décision en dépit des conséquences éventuelles néfastes sur la population». L'experte française qui n'a pas écarté la possibilité que d'autres organisations des droits humains, notamment espagnoles, emboîtent le pas à "France Libertés", a affirmé que les preuves et les témoignages publiés dans le rapport sont irréfutables. Acculés à la défensive, les séparatistes du polisario ont qualifié de «malhonnêtes» les accusations de France Libertés sur la situation des prisonniers de guerre marocains. Dans un rapport publié, samedi dernier, les séparatistes ont jugé le compte rendu publié le 4 août dernier par la fondation « France Libertés» de «partial, déséquilibré et malhonnête», estimant qu'il «utilise l'argument humanitaire au profit d'objectifs politiques». Un alibi qui s'applique en fait sur les rapports multiples rédigés dans le passé en faveur de la thèse séparatiste et des pouvoirs algériens. Le triomphe de la vérité est venu mettre un terme aux longues années de diffamation et de démagogie, prônées par la junte militaire algérienne en vue de la création d'un Etat fantomatique et microscopique, qui serait plus un facteur de déstabilisation de la région du Maghreb qu'un élément de rétablissement de la justice.