Pour l'UC, la position algérienne révèle des visées expansionnistes en totale contradiction avec l'unité des peuples du Maghreb arabe. Sans oublier le risque de mener la région africaine dans son ensemble vers plus de déchirement et de désunion. Le bureau politique de l'Union constitutionnelle (UC) a tenu, lundi 25 février, une réunion à Rabat. Un seul point à l'ordre du jour, la discussion des derniers développements enregistrés dans la question du Sahara marocain. Les membres de l'UC ont commencé par débattre du fond du rapport du secrétaire général de l'ONU et des tenants et aboutissants de la proposition de l'Algérie qui consiste à partager le Sahara comme solution du règlement du conflit. Pour l'UC, la position algérienne révèle «les visées expansionnistes» d'Alger qui avaient conduit à la création de toutes pièces de ce problème en se cachant derrière le principe d'autodétermination des peuples. Les membres du Bureau politique considèrent que l'option de la partition reflète clairement le complot ourdi contre l'intégrité territoriale du Maroc, une volonté de neutraliser les efforts accomplis par la communauté internationale sur ce dossier et l'avortement du projet de création d'un Maghreb fort. Sans oublier le risque de mener la région africaine dans son ensemble vers plus de déchirement et de désunion. Le parti dirigé par Mohamed Abied réaffirme solennellement leur refus catégorique de la proposition algérienne tout en exprimant leur opposition à toute discussion sur ce sujet. «Le Maroc est présent aujourd'hui dans son Sahara grâce au comabat légitime mené par tous les Marocains sous la conduite du trône alouite contre diverses forces colonialistes» expliquent les dirigeants du parti. Ces derniers appellent pour que soient mis fin aux crimes contre l'humanité commis par l'Algérie en continuant à priver de leur liberté les 1362 prisonniers marocains à Tindouf dans des conditions horribles et contre le droit international. Les membres de l'UC lancent à cet effet un appel à la communauté internationale et aux organisations des Droits de l'homme pour dénoncer ce comportement anti-humanitaire et faire pression sur les séparatistes et leurs protecteurs pour mettre un terme au calvaire des détenus marocains.