A partir de cette semaine, la chanteuse marocaine, Tee Seddiki, de son vrai nom Ibtissam Seddiki, lancera son nouveau single «Stealth Mode». Une chanson qui sera tournée en vidéo-clip en juillet 2014 et fera partie d'un album qui sortira, début 2015, avec une touche marocaine. Outre «Stealth Mode», l'opus comprend la chanson «Let love take over» dont elle finalisera le mixage et mastering pour la lancer fin juin. Les deux singles sont d'inspiration House. Quant aux paroles et la composition, c'est la chanteuse, herself, qui les a conçues alors que DJ Toto en a assuré la production. Entre-temps, Tee Seddiki prépare un duo et un clip avec le chanteur Saâd Achibane, alias H-Name. Pour monter ses nouveaux projets au Maroc, l'artiste, âgée de 29 ans, née et installée à Londres, doit une fière chandelle à son manager Mohamed Moufid Abba Sbai. C'est lui qui a réussi à lui faire changer d'avis suite à un incident avec Chaht Man qui lui avait suggéré de réaliser un duo. «J'avais mon titre, CCTV, le croyant professionnel, j'ai accepté sa proposition. Un clip où nous figurons tous les deux est sur Youtube et Chaht Man a quelques apparitions où il rappe en arabe. C'est moi qui ai écrit les paroles en anglais, c'est aussi moi qui ai payé les frais pour le clip. Et il s'est tout bonnement approprié la chanson. Je le défie d'ailleurs d'écrire en anglais. J'ai appris par la suite que plusieurs autres artistes ont eu des mésaventures avec lui», confie-t-elle. Par ailleurs, Tee Seddiki organisait, avec la RBKC Dance Troop, des compétitions de Street Dance à l'étranger, notamment au Japon, aux Etats-Unis, en Chine, à Dubaï, etc. La chanteuse est issue d'une famille d'artistes puisque son père, Taoufiq, était à son tour chanteur. Il a été connu pour son album «Chouf» sorti en 1998. Tee Seddiki avait 10 ans quand elle a intégré la Royal Acts Academy, une école d'art multidisciplinaire à Londres. A ses 25 ans, elle fredonnait, à l'université, un rythme qui donna naissance plus tard à son titre «CCTV». Elle compte à son actif un diplôme BA Honers Degree en Criminology, policy & Forencic Science de la West London University. D'ailleurs, elle est vivement passionnée pour la criminologie: «En comprenant la psychologie du crime, on peut participer à réduire le taux de criminalité, on peut tenter de trouver des solutions. Malheureusement, on ne peut pas éradiquer le crime !». Pour le moment, l'artiste désire rentrer définitivement au Maroc avec l'objectif de faire carrière au British Council tout en s'occupant de sa vie d'artiste.