Même dans ses pires cauchemars, Nadia, 17 ans, n'aurait jamais pu imaginer être un jour victime d'un viol à l'intérieur d'un ascenseur. C'est pourtant ce qui lui est arrivé quand elle descendait du 7ème étage dans un immeuble du Maârif, à Casablanca. Elle partageait sa vie entre le domicile paternel situé à Dar Bouâzza et celui de sa grand-mère établi au quartier Maârif à Casablanca. Toutefois, elle passait la majorité du temps chez cette dernière. La raison ? Elle poursuivait ses études dans un lycée jouxtant le domicile de sa grand-mère. Elle s'appelle Nadia, âgée de dix-sept ans. Elle regardait la télévision cet après-midi d'un jour du mois de mai tout en s'allongeant sur le fauteuil qui meuble le salon de l'appartement de sa grand-mère. Elle attendait que cette dernière lui serve le déjeuner avant d'aller au lycée. Après avoir déjeuné, elle s'est habillée et prend son cartable. Avant de sortir, elle a appelé sa grand-mère pour l'informer qu'elle viendrait le plus tôt possible avant l'arrivée de son père qui va l'emmener chez lui à Dar Bouâzza pour passer les deux jours du week-end avec sa mère, ses frères et sœurs. Son cartable à la main, elle l'a embrassée avant de dépasser le seuil de l'appartement qui se situe au septième étage. Elle était seule quand elle attendait l'ascenseur. Une fois ce dernier arrivé, elle a ouvert la porte, y est entrée et a touché le bouton indiquant le rez-de-chaussée. Arrivant au cinquième étage, quelqu'un l'a stoppé. Nadia a lancé un regard sur le passager qui y monte. C'est peut-être l'un des habitants de l'immeuble. Elle les connaissait tous et bavardait avec eux à chaque fois qu'elle les croisait. Seulement, la personne qui s'est tenue près d'elle n'était pas l'un d'eux. Son air inquiétant l'a bouleversée au point qu'elle a baissé le regard. Tout à coup, elle a remarqué la personne qui se tient à son côté en train de stopper l'ascenseur. Un comportement qui l'a rendu immobile, sans réaction. Elle ne sait pas pourquoi il a réagi ainsi. Elle est restée bouche-bée. Elle s'apprêtait à lui en demander la raison lorsqu'il a tendu sa main et lui a touché les cheveux. Elle a reculé, tentant de le repousser. Mais la personne est devenue en un clin d'œil un monstre. Il l'a tenue entre ses bras, et a commencé à l'embrasser. Elle tentait de crier, de le repousser et de résister. Mais en vain. Il est plus fort qu'elle. Il lui a déchiré sa jupe. En quelques secondes, elle était presque nue. Le jeune homme a abusé d'elle à la hâte. Après quoi, il a ouvert la porte de l'ascenseur pour la pousser dehors et refermer la porte pour descendre sans le moindre problème. Comme une folle, Nadia a descendu les escaliers. En arrivant au rez-de-chaussée, elle ne l'a pas trouvé. Aussitôt, elle a accédé une fois encore à l'ascenseur, mais en compagnie de l'une des habitantes, pour arriver au septième étage. Elle a ouvert la porte de l'appartement. Sa grand-mère s'est étonnée. Elle s'est approchée d'elle en lui demandant ce qu'il lui était arrivé. En gémissant, Nadia lui a raconté l'histoire qui s'est déroulée en deux minutes. La grand-mère descendit chez le concierge, lui demanda s'il avait remarqué une personne portant un tricot de couleur verte et un bleu-jean. “C'est le menuisier qui travaille chez la famille… “, lui répond-il. La grand-mère s'est adressée à la famille(…)leur demandant des informations sur le menuisier en question. Après quoi, elle s'est rendue avec Nadia vers le commissariat de police pour déposer plainte. Des investigations ont été entamées et ont été soldées par le repérage de l'auteur du viol. Il travaille chez une autre famille au boulevard Ziraoui. C'est là que les policiers l'ont arrêté.