Chez les revendeurs des articles électroménagers, on parle de la prochaine disparition, dans les semaines qui viennent, des prix de référence de certains produits importés : réfrigérateurs, cuisinières et lave-linges. Chez les revendeurs des articles électroménagers, on parle de la prochaine disparition, dans les semaines qui viennent, des prix de référence de certains produits importés : réfrigérateurs, cuisinières et lave-linges. La nouvelle ne date pas d'aujourd'hui. Il y a quelques mois, avant la fête du Aïd Kebir, période réputée par ses chiffres d'affaires qui vont crescendo, l'information circulait sur les lèvres des professionnels du secteur. Ce qui a semé l'expectative chez le consommateur marocain pendant plusieurs jours car on ne savait pas à quel prix acheter. Si cette dernière se confirme, les prix de vente de ces produits accuseront une baisse certaine. Par exemple, le lave-linge, dont le prix de référence se situe actuellement à 5500 Dhs, se trouvera taxer des droits de douane sur la base de 4000 Dhs. Pour les réfrigérateurs, cette révision touchera uniquement les produits dont le volume est inférieur à 400 litres. Car les prix desdits produits ont déjà subi une chute de plus de 5 % en raison de la concurrence de plus en plus acharnée qui sévit sur le marché. Concurrence ! C'est ce qui a entraîné une forte baisse de la marge des importateurs. Pourtant, ces dernières années, le marché de l'électroménager a connu une croissance en volume de 3 %. Selon les professionnels, cette croissance pourrait s'accélérer avec l'arrivée de la cuisinière, comme nouveau produit fétiche de la famille. Si la disparition des prix de référence va permettre au commun des mortels de s'offrir de plus en plus ces produits, elle va, en revanche, engendrer des pertes en parts de marché importantes, surtout pour les industriels. Ces derniers n'ont, d'ailleurs, pas laissé passer l'occasion pour exprimer leur grand mécontentement. Certains, d'entre eux, si ce n'est pas la plupart, risquent de se casser les dents pour ne pas dire jeter l'éponge. Et là c'est un autre problème qui peut refaire surface : que faire de toute cette main d'œuvre qui gagne son pain quotidien chez ces industriels. Une main d'œuvre généralement non qualifiée et qui se trouve, aujourd'hui, victime de la loi du marché et du nouveau contexte économique international, marqué par le démantèlement progressif des barrières douanières.