Le palais Bahia et le musée Dar Si Said sont actuellement fermés pour travaux de restauration. C'est toute la région qui va profiter de leur restauration. Finalement, le ministère des affaires culturelles se décide à délier sa bourse pour entreprendre des travaux de restauration dans deux des sites historiques les plus visités de la ville. Cette initiative, hormis son aspect de promotion culturelle de la cité impériale, confirme l'urgence de la mise à niveau des infrastructures. C'est la région du Haouz qui bénéficiera de l'injection de ces fonds. L'attrait vers la médina, ses remparts et ses monuments restaurés entraînera dans son sillage les activités artisanales connexes. Aussi, le palais Bahia et le musée d'antiquités, Dar Si Said, fermés respectivement, pour 3 mois et un mois à compter du 10 courant (sauf imprévu). Initiative louable, car la plupart des monuments, sites historiques et les remparts de la ville menacent de tomber en ruines, depuis des années déjà. Ils suscitent encore de nos jours, la curiosité et l'admiration des visiteurs étrangers qui cherchent à découvrir les vestiges d'une civilisation séculaire. C'est ainsi qu'il a été instauré un droit d'entrée aux visiteurs afin de renforcer les caisses du Ministère qui a en gestion ces monuments. Il est, donc juste qu'une grande partie des fonds recueillis soient investis dans l'entretien et la restauration des sites et monuments de la ville et dans la promotion de son produit touristique. Signalons, enfin, que la décision inopinée de la fermeture du palais Bahia et du musée Dar Si Said perturbe le programme des agences de voyages qui inscrivent dans leurs brochures commerciales la visite historique de la Médina. Une concertation préalable avec les professionnels du tourisme, aurait permis de véhiculer, en temps opportun, l'information et d'éviter aux touristes de repartir avec un goût de dépit et de frustration, s'ils constatent que le calendrier des visites qui leur avait été remis à leur départ, n'a pas été respecté. Une situation à éviter pour ne pas déprécier notre produit touristique auprès des marchés émetteurs pour notre destination.