On a souvent l'habitude, sans doute par fumisterie intellectuelle, de transposer toute critique à la politique, du genre : «C'est normal, c'est à l'image de…». Quand je dis «on», j'aurais pu dire «je» car, moi aussi, j'ai usé abusé de ce raccourci très facile et souvent très utile car, quand on a dit ça, on n'a plus rien à dire. Aujourd'hui, je suis obligé d'affirmer, haut et fort, que ce truc ne marche pas à tous les coups. Je vais me contenter d'un exemple, un seul : le renvoi de Fakhir, l'entraîneur du Raja, encore tout auréolé, entre autres, de 2 titres, un de championnat et un autre de coupe. La raison, du moins officielle, qui a été invoquée c'est la récente défaite de son équipe contre l'excellente et très exotique équipe d'El Jadida. Alors, imaginez un seul instant, qu'un haut responsable de quelque institution qu'il soit, soit révoqué du premier coup dès lors qu'il commet sa première gaffe, et ce, même si, auparavant, il avait réalisé des performances par paquets. Vous voyez bien qu'on ne peut pas transposer tout à… rien. A demain