Le 26 octobre 2013, un projet de développement de l'Ecole Mohammadia d'ingénieurs (EMI) sera proposé par l'AIEM, association des ingénieurs de cette même école. l'AIEM qui tiendra son congrès national sous le thème «EMI du futur», cogitera autour d'un projet censé faire rayonner davantage cet établissement. En présence des lauréats de l'EMI, l'AIEM mobilise ses structures nationales et régionales, l'ensemble de ses membres, ainsi que les organisations professionnelles concernées dans l'objectif de concrétiser et de mettre en œuvre le projet «EMI du futur». Compte tenu de l'importance du chantier que les jeunes EMIstes comptent attaquer, plusieurs figures politiques et économiques marqueront leur présence le 26 octobre. Seront donc présents auprès des étudiants, lauréats et partenaires de l'Ecole Mohammadia, Abdelilah Benkirane, chef de gouvernement, ainsi que de nombreuses personnalités influentes et impliquées dans la formation et l'ingénierie pour débattre pendant la matinée lors d'une séance plénière du projet «EMI du futur». Afin de mener un débat dans un climat fructueux et de présenter une vision claire du nouveau statut que l'AIEM veut offrir à l'EMI, une cellule dédiée au projet «EMI du futur» a été créée. Préalablement à la tenue de son congrès national, cette cellule a pu mener plusieurs recherches et études de benchmarks, aboutissant ainsi à un modèle s'approchant d'une «Université Polytechnique Mohammadia». Une ambition justifiée par «le fait qu'au cours de plus d'un demi-siècle, l'école a assuré en permanence sa mission originelle de former des ingénieurs d'élite ayant fait preuve de compétence et dédiés au service du développement du pays», peut-on lire sur un communiqué. A l'heure actuelle, plusieurs défis pointent du nez. Pour l'aboutissement de ce modèle proposé, l'EMI doit se mettre à niveau et s'adapter à l'apparition de nouveaux groupements technologiques, par la création d'universités d'excellence issues du secteur public et privé ainsi que par l'émergence de nouveaux besoins exprimés par la société et l'économie marocaines. Répondre à ces défis nécessite de doter l'école d'un nouveau statut lui permettant de développer un nouveau modèle de formation disposant de l'ensemble des ressources requises. Durant la tenue de ce congrès, l'AIEM sera appelée à défendre son projet qui ne sera pas sans accentuer la notoriété et la pérennité de la première grande école marocaine d'ingénieurs. Il est également à noter que pendant l'après-midi du 26 octobre, se tiendra l'élection d'un nouveau bureau national de l'AIEM via un mode de scrutin par liste.