Les dispositions du code de couverture médicale de base ont été au centre d'une rencontre organisée samedi à Fès, avec la participation de plusieurs médecins et pharmaciens. Intervenant lors de cette rencontre, M. Abdelhafid Oualalou, secrétaire général de l'Association des sciences pharmaceutiques, a souligné que l'année 2004 a été marquée par l'élaboration des codes de la famille, du travail et de la couverture médicale de base, qui auront sans aucun doute des retombées positives sur les conditions socio-économiques des citoyens. Evoquant l'intérêt du code de couverture médicale de base, dont la mise en oeuvre est prévue pour janvier prochain, M. Oualalou a fait part de l'impact de la qualité de la santé des ressources humaines sur la productivité en particulier et l'essor socio-économique en général. A cet égard, il a rappelé les efforts déployés pour la mise à niveau de l'économie nationale en vue de lui permettre de relever les défis de la compétitivité et de la mondialisation. Il a ensuite expliqué que le code de couverture médicale de base institue une Assurance maladie obligatoire (AMO) et un régime d'assistance médicale (RAMED), précisant que l'AMO concerne les personnes salariés aussi bien du secteur public que privé. La RAMED, fondée sur les principes de la solidarité sociale, profitera notamment à la population démunie et aux catégories dites économiquement faibles, a-t-il ajouté, estimant qu'avec ce projet la majorité de la population bénéficiera des soins de santé de base. Notant que la force de la loi réside dans son application, M. Oualalou a indiqué à ce propos que des groupes de travail on été formés pour l'examen d'environ 52 textes d'application portant entre autres, sur la part de cotisation des adhérents, les listes des médicaments admis en remboursement, les pathologies remboursables, les soins préventifs, la nomenclature, les tarifs des actes professionnelle et le contrôle médical. Il a aussi mis l'accent sur la mise à niveau des établissements hospitaliers qui, a-t-il soutenu, restent confrontés à plusieurs problèmes notamment en matière d'entretien, formulant le vœu de voir ces services gagner en qualité, et ce avant l'entrée en vigueur du nouveau régime de couverture médicale.