Les Tunisiens et les Angolaises ont remporté titre continental en battant, respectivement, les Algériens et les Ivoiriennes en finale du 15-ème championnat d'Afrique de handball. Les Tunisiens ont remporté leur sixième championnat d'Afrique en battant, dimanche au complexe sportif Mohammed V de Casablanca, le sept algérien par 25 à 19 (13-12). Par ce succès, les hommes de Ayari Sayed ont égalé le record des titres détenu par leurs vis à vis du jour et empêchent pour la quatrième fois les Algériens de revêtir l'or de ces championnats en 1976 à Alger, en 1994 à Tunis, en 1998 à Johannesburg en Afrique du Sud et à Casablanca cette année. La rencontre a repris avec des tunisiens plus concentrés avec une défense compacte mais surtout un excellent gardien de but Selim Zaheni qui avait déjà largement contribué à la victoire des siens contre les Egyptiens en demi-finale. Quelques accélérations tunisiennes leur permettront de creuser un peu plus l'écart d'abord à trois buts (18-15) puis à quatre (19-15 et 20-16). Les Algériens tenteront de revenir et réduiront cette avance à deux buts (20-18) mais les tunisiens reviendront encore plus forts dans les cinq dernières minutes en dépit du système défensif algérien de 4-2 pour empêcher les arrières tunisiens de tirer de derrière la ligne des neuf mètres. Ces derniers arriveront à aligner encore cinq buts contre un pour l'autre bord et raflent leur sixième sacre. Les Algériens ont, pour la troisième fois consécutive, joué de malchance en ratant la plus haute marche du podium en 1998 à Johannesburg, en 2000 à Alger face aux égyptiens et 2002 à Casablanca. Le titre féminin est revenu aux favorites, les Angolaises qui ont battu en finale les ivoiriennes par 30 à 21 (13-7). Les favorites de ces championnats ont confirmé leur statut en étrennant leur troisième titre d'affilée et le sixième dans leur histoire signant au passage un nouveau record de sacres. La domination des médaillées d'or a été totale le long de la partie même si pendant cinq minutes, entre la 10-ème et la 15-ème, les ivoiriennes ont quelque peu bousculé les Angolaises en réduisant l'écart à deux buts seulement.Ce léger passage à vide a été justifié par leur entraîneur Pavel Dhasneve par la pression du début de toute rencontre qui fut bonne sur le plan technique. Et le titre est « mérité par l'ensemble de l'équipe qui a fourni un excellent parcours dans ce championnat".