Cette régression est la conséquence principale de la diminution du trafic à l'import des hydrocarbures au port de Mohammedia, des céréales au port d'Agadir et des phosphates aux ports de Casablanca et Laâyoune. Le trafic portuaire global a atteint quelque 9,6 millions de tonnes durant les deux premiers mois de l'année en cours, accusant ainsi une baisse de 7,2% par rapport à la période correspondante de 2001, indique le ministère de l'équipement. Cette régression, explique le ministère dans son dernier bulletin d'information, provient principalement de la diminution du trafic à l'import des hydrocarbures au port de Mohammedia, des céréales au port d'Agadir et des phosphates aux ports de Casablanca et Laâyoune. Les importations, qui interviennent pour 5,2 millions de tonnes dans le total du trafic portuaire, ont accusé, durant les deux premiers mois de 2002, une baisse de 10,8%. Selon le document, cette baisse provient du recul des importations du charbon (-16,8%), des engrais (-29,4%), du soufre (-19,9%), des céréales (-18,2%) et des hydrocarbures (-15%). Les exportations interviennent, pour leur part, pour 4,4 millions de tonnes dans l'ensemble du trafic portuaire, à fin février 2002, un volume en baisse de 2,4 % par rapport au niveau enregistré durant la même période de l'année écoulée. Cette diminution s'explique notamment par la régression des exportations des Phosphates (-13%) et des engrais (-6,6%), note la même source. Le document du ministère de l'équipement précise, par ailleurs, que le volume des produits de la mer ayant transité par les halles gérées par l'Office d'exploitation des ports (ODEP) s'est élevé à 18.688 tonnes à fin février 2002, pour une valeur commerciale de 106 millions de dirhams.