La chute en 2001 de 10% des recettes publicitaires et la légère baisse du nombre de lecteurs (150.000 environ) de la presse écrite sont les deux principaux signes de la grave situation que traversent les quotidiens, relève le livre blanc de l'association des éditeurs des journaux espagnols (AEDE), cité par le journal «El Pais». La chute en 2001 de 10% des recettes publicitaires et la légère baisse du nombre de lecteurs (150.000 environ) de la presse écrite sont les deux principaux signes de la grave situation que traversent les quotidiens, relève le livre blanc de l'association des éditeurs des journaux espagnols (AEDE), cité par le journal «El Pais». Le secteur a connu une évolution positive entre 1990 et 2000 où la diffusion avait augmenté de 11% et le nombre de lecteurs de 55% pour atteindre 12,6 millions. Les recettes de la presse écrite avaient progressé de 93,9% pour comptabiliser un chiffre d'affaires de 2.442,26 millions d'euros. L'autre face de la monnaie est représentée par l'indice de lecture des revues et quotidiens chez les Espagnols âgés de plus de 14 ans. Si l'Espagne est le deuxième éditeur en Europe de quotidiens (137) derrière l'Allemagne (382), le pays compte seulement 106 exemplaires pour 1.000 habitants, contre une moyenne européenne de 212 exemplaires. La presse espagnole est confrontée à sa plus grave crise depuis la deuxième guerre mondiale, a indiqué le président de l'AEDE, M. Alfonso de Salas, qui a souligné la chute progressive des recettes à titre de publicité depuis 18 mois. De janvier à avril 2002, la publicité dans la presse a baissé de 6% et le nombre de quotidiens est passé, durant les dernière décennie, de 106 à 137. L'Internet est un grand frein devant la lecture de la presse, estime l'AEDE qui invite à étudier des formules de paiement pour ce service. En 2000, la presse électronique comptait quelque 28 titres, contre 17 en 1999.