Une cinquantaine d'universitaires canadiennes ont été accueillies à la résidence du Royaume à Ottawa pour débattre l'évolution de la femme marocaine. L'évolution que connaît le statut de la femme marocaine au sein d'une société qui ne cesse de se donner les outils et instruments confirmant ses valeurs et principes d'équité et de justice, a été au centre d'une rencontre réunissant une cinquantaine d'universitaires canadiennes à la Résidence du Royaume à Ottawa. A l'initiative de Mme Alia Medina Tangi, épouse de l'ambassadeur du Maroc au Canada, la Résidence du Royaume a accueilli les membres du Groupe francophone de l'Accueil diplomatique de la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités, cette organisation bénévole qui réunit plus de 10.000 femmes universitaires de toutes les provinces de la Fédération canadienne. La Journée internationale de la femme est fêtée le 8 mars, mais la vraie journée de la femme marocaine a été plutôt le 10 octobre 2003, parce que cette date constitue un tournant historique pour ce qui concerne les droits de la femme au Maroc. C'est en ces termes que Mme Tangi a introduit le thème de cette rencontre dans la perspective de rapprocher son auditoire de l'importance de la réforme du Code de la famille qui initie, sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, un nouvel ordre social dans le respect de la religion et de l'éthique universelle. Deux temps forts allaient ponctuer cette rencontre à laquelle ont été également invitées nombre d'ambassadrices de pays africains, arabes et européens, à savoir un exposé sur le Maroc et plus particulièrement sur l'évolution de la condition de la femme marocaine et la découverte des oeuvres qu'un peintre d'origine marocaine consacre à la femme.