Au Maroc, les ventes de voitures se situent à 18.156 unités contre 17.463 une année auparavant, soit une progression de 4 %. Par marque, Peugeot reste le leader du marché avec 3 291 unités vendues, suivie de Renault. Citroën vient en troisième position. Au terme des sept premiers mois de l'année en cours, selon l'Association des Importateurs de Véhicules Automobiles Montés (AIVAM), les ventes de voitures importées montées au Maroc ont enregistré une hausse de 4 % pour s'établir à 18 156 unités contre 17 463 une année auparavant. Pour les voitures de tourisme, les ventes se sont élevées à 15 442 véhicules, soit une progression limitée de 1,8 % comparativement à leur niveau à la même période de 2002. Par marque, bien que ses réalisations commerciales soient en baisse de 21 %, Peugeot reste le leader du marché avec 3 291 unités vendues. En seconde position, se trouve Renault dont les ventes ont pratiquement stagné à 3 258 voitures. Citroën vient, quant à elle, en troisième position, affichant des ventes de 1 772 véhicules, en repli de 3,7 % par rapport à fin juillet 2002. De son côté, le marché des voitures de tourisme montées localement a poursuivi sa décrue, en baissant durant cette même période de 10,1% à 5 352 unités commercialisées, correspondant aux ventes des Fiat Uno, Palio et Siena. Pour leurs parts, les ventes des véhicules utilitaires légers se sont inscrites en hausse de 18,6 % à 2 741 unités comparées aux 2 289 voitures écoulées au 30 juillet 2002 Le secteur automobile au Maroc peut être subdivisé en plusieurs industries orientées vers différents marchés. En premier, les industries de montage CKD pour petits véhicules, voitures utilitaires légères et poids lourds pour le marché local. En second, la production de bus et de carrosseries pour camions pour le marché local. Enfin, les producteurs de composants et de pièces de rechange utilisées pour le montage et pour l'export. Le montage CKD remonte au début des années 60. Les producteurs locaux de composants ont été encouragés à répondre aux besoins des industries d'assemblage à travers un système d'intégration/ compensation. Ainsi, un quota de composants devait être intégré aux exportations faites par les producteurs de l'UE en échange d'un accès préférentiel au marché local; accès garanti par des droits de douane réduits pour les kits en CKD. Cela a aidé, notamment, à atteindre un niveau raisonnable d'économies d'échelle. Aujourd'hui, plus de 21.000 voitures et véhicules utilitaires sont montés annuellement au Maroc et près de 4.000 poids lourds et 500 bus doivent êtres ajoutés à ce chiffre. Les usines de montage emploient, à peu près, 1000 travailleurs. L'assemblage est protégé par un taux de droit de douane différentiel de 17,5 % pour les CKD contre 25 % pour les CBU. Les voitures montées localement représentent près de 33 % de l'ensemble des véhicules vendus au Maroc. La libéralisation du marché a entraîné une forte augmentation du nombre de voitures importées (en CBU) depuis le début des années 90. Les importations de voitures d'occasion ont également atteint un niveau élevé depuis la même période. Les taux discriminatoires introduits en 1995 ont, cependant, limité le développement des importations de voitures d'occasion réduisant leur part à près de 33 % des véhicules enregistrés au Maroc annuellement à l'heure actuelle. Les industries de pièces de rechange et de composants, qui se sont développées en parallèle à l'industrie de montage, sont assez diversifiées. Pneumatiques, plaques de freinage, vitres, piston et cylindres, filtres, batteries, pare-chocs, ceintures de sécurité, radiateurs, tubes d'échappement, crics, câbles et courroies, lames de ressort aussi bien que des composants en plastique variés sont désormais produits au Maroc. Les industries de composants emploient à peu près 9800 personnes. Cette industrie couvre les besoins des industries de montage et des exportateurs, aussi bien pour la première monte que pour le marché des pièces de rechange. Les composants produits localement sont protégés par un taux différentiel de droits de douane de 17 % pour les matières premières contre 35 % pour les composants importés. L'industrie des faisceaux de câbles est devenue le plus important producteur de composants de voitures. La valeur de ses exportations atteint 71 % de toutes les exportations du secteur. Cette industrie emploie plus de 5.100 personnes, soit plus de 50 % de l'emploi dans le sous-secteur des composants.