Tennis. Le Grand Prix Hassan II démarre ce week-end. De nombreux efforts ont été déployés pour faire de ce rendez-vous une grande fête du tennis au Maroc. Arrêt sur une 18e édition qui confirme la notoriété du grand tournoi ATP que compte le Royaume. Les courts du complexe Al Amal à Casablanca sont désormais prêts pour accueillir la 18e édition du Grand Prix Hassan II. Tous les moyens nécessaires ont été déployés pour le bon déroulement cette grande fête du tennis national. Et pour cause, il s'agit du seul tournoi au Maroc qui compte pour le classement mondial ATP. La réussite d'un tel événement ne peut se faire que par les noms qui marquent la scène tennistique internationale et qui y seront présents. Un pari gagné pour le Grand Prix Hassan II puisque quelques grandes raquettes sont d'ores et déjà engagées. Au vainqueur de la précédente édition, l'Argentin Guillermo Canas, le Français Julien Boutter, l'Espagnol Fernando Vicente, vainqueur de l'édition 2000 s'ajoutent bien d'autres. Le Chilien Fernando Gonzalez, fraîchement promu parmi les 20 meilleurs joueurs au monde et qui risque d'en étonner plus d'un, l'Espagnol Sergi Bruguera, double vainqueur du très célèbre Rolland Garros et demi-finaliste l'an passé à Casablanca et aussi et surtout un certain Magnus Norman. Cela faisait longtemps qu'on les a pas vus ensemble, encore moins at home. Les trois mousquetaires marocains, le magique Younès El Aynaoui, le Bad boy Hicham Arazi et le charismatique Karim Alami seront tous de la fête. Pour le grand bonheur du public marocain. Ceci ainsi que la participation du talentueux Mounir Lâarej. El Aynaoui affiche la grande forme et se montre on ne peut plus décidé à l'emporter cette année. Il ne doit sa place d'honneur qu'à son classement actuel, 13e mondial, et ses performances. Tel n'est pas le cas pour Alami et Arazi qui ont dû attendre une décision de la fédération royale marocaine de tennis pour se voir accordés des Wild Cards. Même si leur classement actuel ne leur permet pas, leur présence au complexe El Amal ne sera pas qu'honorifique. Hicham est le seul Marocain à avoir enlever le titre. Le tournoi n'a donc pas de secrets pour lui d'autant plus qu'il faut croire en son agressivité et ses qualités remarquables de tennisman. L'espoir est donc permis aussi bien pour lui que pour Karim qui compte bien marquer un nouveau départ, ici et maintenant. Un tableau donc des plus alléchants pour un tournoi qui ne manquera pas de drainer des foules énormes d'amateurs de tennis et de fans de nos champions nationaux. Il faut dire dans ce sens que même les prix des billets d'entrée restent des plus raisonnables et se limitent à 30 DH pour toutes les rencontres et 90 DH pour les matchs des demi-finales et la finale. Un tournoi pour les vétérans de la petite balle jaune sera également organisé afin de rendre hommage à ceux qui ont fait la gloire de ce sport, bien avant qu'il gagne succès, notoriété et popularité. Les anciens, mais aussi les enfants. Ces derniers ne seront pas en reste puisque trois journées leur sont réservées, dans le cadre d'un Kids Day (mini-tennis). Les jeunes talents vont ainsi pouvoir bénéficier de l'aide des grands joueurs. Sans oublier le tournoi feu Ali Bouhaddar, réservé aux journalistes. Reste à signaler que le tableau des résultats sera cette année, et une fois n'est pas coutume, mécanique. Il serait également utile de mentionner le grand calibre de l'infrastructure qui abrite l'événement. D'un terrain aux allures modestes, le complexe El Amal est désormais un vrai petit bijou digne des meilleures compétitions. Un complexe qui fait tout simplement honneur à notre tennis.