Les inspecteurs généraux des ministères se dotent d'un Code de bonne Conduite en vue d'améliorer le fonctionnement de l'administration. Les inspecteurs généraux des ministères viennent de se doter d'un Code de bonne conduite (CBC), un outil visant l'amélioration de l'éthique des comportements dans l'administration. Les inspections générales des ministères (IGM) ont adopté ce code en application des hautes orientations contenues dans le message royal du 29 octobre 1999 adressé à la conférence nationale sur « l'éthique dans le secteur public » et en référence au pacte de bonne gestion promulgué par le gouvernement, indique un communiqué du collège des inspecteurs généraux des ministères. Fruit d'un long processus d'expertise et de débat inter-IGM, ce Code d'éthique, qui servira de guide aux inspecteurs dans leurs pratiques quotidiennes, précise les devoirs et les obligations de la fonction d'inspecteur. Il est axé essentiellement autour des principes fondamentaux d'honnêteté, d'objectivité, de diligence, de loyauté et de confidentialité régissant le métier d'inspecteur/auditeur interne des IGM, précise le Collège. Le code ne se veut pas un outil restrictif ni répressif, mais plutôt une référence aux inspecteurs afin qu'ils puissent éviter des comportements qui, sans être nécessairement illégaux, pourraient porter atteinte à l'intégrité, à la crédibilité et à l'efficacité des IGM, souligne-t-on de même source . Il est créé au sein du collège un comité d'éthique pour veiller au respect des principes de déontologie retenus par le CBC des IGM. La réalisation du code a été possible grâce à la contribution de spécialistes et praticiens du Conseil constitutionnel, de la CGEM et du conseil d'éthique des gouvernements des usa, du canada et d'Australie par l'intermédiaire de l'institut américain ndi, souligne-ton de même source.