Décidément, rien ne freine l'engouement mondial pour l'Insignia. Après le cap des 150.000 unités produites en octobre 2009, puis celui de 170.000 atteint deux mois plus tard, c'est la barre significative des 200.000 unités assemblées qui vient d'être franchie au début du mois courant. Comme le montre la photo-souvenir prise à l'occasion de ce seuil industriel assez flatteur, la 200.000ème Insignia est d'un beau bleu métallisé, mais d'un faciès agressif et bien distinct du modèle que tout le monde connaît. Normal, puisqu'il s'agit d'une version OPC, soit la déclinaison sportive de la grande Opel. Une variante dotée de la traction intégrale et animée par le V6 2.8 l Turbo de 325 ch. Excepté ces informations, rien d'autre n'a été précisé par le constructeur concernant les penchants de la clientèle par rapport à ce modèle. Ce qui reste sûr, c'est que l'Insignia, comme la nouvelle Astra rencontrent un joli succès. Inattendu même… Mais comment va donc faire Opel pour suivre une demande aussi soutenue ? La solution est déjà trouvée et en passe d'être exécutée. La firme au «blitz» a décidé d'augmenter la cadence de production dans son usine-mère, basée à Rüsselsheim. Comment ? En recourant à des heures supplémentaires pour la production de l'Insignia. Cinq heures supplémentaires seront travaillées en mai et en juin dans ladite usine. Parallèlement et pour améliorer son rendement en matière de développement de véhicules électriques pour le marché international, Opel a ouvert les candidatures pour 250 postes d'ingénieurs. Mais à n'en pas douter, ses futurs cadres travailleront également sur la nouvelle gamme. Car, selon son nouveau président, Nick Reilly, Opel compte renouveler 80% de sa gamme.