Dans une ambiance de fair-play, d'humour et de solidarité s'est déroulée, mardi soir, la «nuit des stars». Retour sur un événement qui sera diffusé, samedi prochain, sur 2M. «La nuit des stars », elle l'était vraiment, mardi soir, à Casablanca. Organisée par notre confrère « Al Mountakhab », à l'occasion de son 16e anniversaire, la fête des sportifs a été, et l'on ne peut que le dire, une «sacrée soirée ». Ils étaient tous là : athlètes, artistes, acteurs, chanteurs, hommes de théâtre. Même le Wali du Grand Casablanca, Driss Benhima, en grand sportif, était présent. Pour les abonnés absents, l'événement sera diffusé, samedi prochain, sur 2M, une première aussi bien pour la chaîne de Aïn Sbaâ que pour le bihebdomadaire. La soirée a été un moment de retrouvailles, pour les uns, et une consécration pour les autres. Mêmes ceux qui ont été jetés aux oubliettes, pendant de longues années, ont eu leur part du gâteau. Si Nourddine Naybet, Hicham El Guerrouj, Nezha Bidouane, Younès El Aynaoui, représenté par son frère, Ali Ezzine et Brahim Boulami ont été les vedettes de cette soirée, il n'en demeure pas moins qu'un autre nom venu d'une autre époque et d'une autre génération de footballeurs a fait vibrer toute la salle : Mehdi Belmajdoub. Un dirigeant qui a inscrit son nom en lettres d'or dans l'histoire du football marocain et africain. Un hommage, certes venu sur le tard, soit 25 ans après l'unique sacre des Marocains, mais qui reste à saluer. Un autre nom, et non pas des moindres, méritait le prix de reconnaissance pour tout ce qu'elle a apporté aux couleurs nationales. Toujours s'appuyant sur ses béquilles, Naïma El Ghouati, notre championne de gymnastique, a tenu à ce que les responsables viennent en aide aux jeunes talents de sa discipline auxquels elle souhaite une bonne réussite. « J'espère que les autres champions auront plus de chances que moi et pourront remporter ce que je n'ai pas pu gagner, à savoir la médaille d'or olympique ». Une déclaration qui a touché plus d'un. Pour rester dans la fête, Mustapha Badri, directeur de la publication d'El Mountakhab , n'a pas caché l'intérêt qu'il portait et qu'il porte toujours, malgré lui, à cet événement. Lui qui n'a pas lésiné sur les moyens pour prendre en charge certains vétérans venus de tous les recoins du royaume, ou presque, pour assister à cet événement. Un geste qui en dit long sur la place qu'occupe les héros de 76 chez notre confrère, en particulier, et la presse sportive, de manière générale. Au cours de cette soirée, le prix de la meilleure athlète féminine de l'année 2001 a été remis, par Driss Benhima, à la championne du monde Nezha Bidouane. Très contente de son sacre, la gazelle de l'Atlas n'a pas laissé passer l'occasion pour réitérer son souhait de voir naître, dans un proche avenir, un hôpital pour les enfants cancéreux. Une cause qu'elle défend avec conviction et qui n'est nullement une simple initiative pour cette grande athlète engagée dans le social, aux côtés de Hicham El Guerrouj. Dédiant son prix, du meilleur athlète masculin de la saison, à ceux qui ont partagé son enfance, à l'époque où il volait les bonnes petites oranges de sa région de Berkane, le champion et recordman du monde s'est dit très touché par cette consécration. Outre Naybet, ballon d'or, et Samir Sarsar, soulier d'or, le foot a été représenté par la révélation de cette saison M'hamed Fakhir. Élu entraîneur de l'année 2001, le coach de l'actuel leader du championnat national, le HUSA, s'est voulu philosophique en partageant son trophée avec tous les cadres techniques nationaux, notamment ceux de sa génération. La presse, elle aussi, a eu sa place sur le podium à travers nos trois confrères de Medi 1 : Jalal Bouzrara, Fouad Hanaoui et Mustapha Sbaâi, célèbre par sa voix, mais dont le visage reste méconnu du grand public… !