Il vit en moyenne plus de 100 ans et se multiplie par semis ou par greffes, indique un rapport distribué samedi lors de la cérémonie d'ouverture du 6ème Festival des amandes organisé à Aknoul (province de Taza). Les arbres d'amandier aux fleurs blanches ou rosées pentamères (pièces florales par 5 ou multiple de 5) sont disséminés surtout dans les montagnes, avec des rendements très pauvres, bien qu'un quart de la superficie plantée soit constitué de plantations semi-intensives, représentant entre 70 et 80% de la production totale, souligne le rapport. L'autoconsommation utilise une partie importante de la production traditionnelle étant donné que les exploitations sont situées dans des zones défavorisées, relève la même source, expliquant que les coûts de production et la rentabilité varient énormément entre les zones défavorisées et les zones qui reçoivent une irrigation d'appoint. L'amandier occupe au Maroc une aire de 128.000 hectares avec un peuplement de 16 millions d'arbres et son extension au niveau national découle de la plasticité de l'espèce et de sa faculté d'adaptation aux conditions pédoclimatiques les plus contrastées. Résistant remarquablement à la sécheresse, l'amandier présente, par ailleurs, une bonne adaptation au froid hivernal bien qu'il soit sensible aux gelées de fin d'hiver.