Considéré comme le meilleur joueur de football de tous les temps, le Brésilien Pelé joue une partie serrée contre L'ancien attaquant anglais Geoff Hurst, par enchères interposées, à la société londonienne Christie's, à partir de mercredi. Entre le meilleur footballeur de tous les temps, Pelé, et l'ancien attaquant anglais Geoff Hurst, ce sera à qui dira mieux au Christie's, la très célèbre société d'enchères londonienne. En septembre 1990, le maillot que portait Hurst lors de la victoire de son pays -la seule à ce jour- sur la RFA en finale du mondial-66 avait été adjugé à 148.367 euros. Le maillot vert et or porté par Pelé en finale de la coupe du monde de football 1970 au Mexique pourrait, quant à lui, être vendu entre 48.000 à 80.000 euros, mais les enchères pourraient aller beaucoup plus haut. Le maillot du célèbre n°10 a défrayé la chronique. Le quotidien brésilien O Globo avait affirmé le mois dernier qu'il n'était pas authentique. Et d'expliquer que le sélectionneur brésilien de l'époque Mario Zagallo et le préparateur physique Admildo Chidol affirment aussi détenir un exemplaire du fameux maillot. Mais pour Christie's, il n'y a aucun doute possible. «Je suis sûr à 100 % que ce maillot est authentique», a affirmé Rik Pike, son porte-parole. En réalité, celui qui a gagné trois coupes du monde avant de devenir ministre des sports au Brésil et homme d'affaires ne portait pas un seul maillot en finale devant l'Italie, mais trois. Zagallo possède celui que portait pelé en première période, Chidol celui de la seconde. Le roi Pelé, qui ne pouvait décemment recevoir le trophée torse nu, avait alors enfilé un troisième maillot, qu'il avait ensuite offert à son adversaire italien Roberto Rosato, souffrant d'une tumeur cancéreuse, qui l'a mis en vente. La parole est maintenant donnée aux (riches) amateurs du ballon rond et aux fervents supporteurs du roi Pelé pour le propulser tout en haut de l'olympe des enchères footballistiques. Avant d'être cédé à 91.750 livres en 1990, le maillot de Geoff Hurst, auteur de trois des quatre buts de l'Angleterre en finale du mondial-66 (4-2 après prolongation), n'était estimé qu'à 20.000 ou 30.000 livres. Tous les espoirs sont permis pour Pelé.