En préparation à la 21ème édition de la conférence des Nations unies pour le climat (COP21) devant se tenir à Paris en décembre 2015, l'Union pour la Méditerranée a organisé, en collaboration avec le gouvernement marocain, une rencontre sur le processus de négociation, à Skhirat près de Rabat. La rencontre a débuté lundi dernier et devrait se clôturer aujourd'hui. Il est prévu que cette conférence de Paris soit un tournant décisif pour la cause environnementale mondiale. L'accord auquel elle devrait aboutir permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre à des proportions plus durables. Un ultime espoir pour faire oublier les nombreuses déceptions du passé. «Pour qu'il puisse réussir, le nouvel accord doit être capable de passer le test de la durée. Il doit, dès le départ, être le plus ambitieux et le plus inclusif possible», peut-on lire sur la déclaration commune émise lundi dernier par le commissaire à l'action pour le climat et l'énergie, Miguel Cañete, et la ministre déléguée chargée de l'environnement Hakima El Hiti. La conférence de Skhirat devrait, par ailleurs, définir la contribution et les engagements des pays de la Méditerranée pour ce nouvel accord. Le Maroc est particulièrement concerné par cela puisqu'il sera chargé d'organiser la 22ème conférence des Nations Unies pour le climat (COP22) en 2016. Les pays méditerranéens suivront, ainsi, les pas de l'Union européenne qui avait soumis ses contributions en mars dernier, en s'engageant à réduire ses émissions de 40% par rapport à 1990.