«Mon divorce n'a aucun rapport avec l'existence d'une tierce personne».C'est en ces termes que Soumia Benkhaldoun, ministre déléguée auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, a réagi aux rumeurs véhiculées sur sa séparation et récupérées dans un discours de Hamid Chabat secrétaire général du parti de l'Istiqlal (Voir vidéo) . «Ma séparation ou mon divorce est un résultat naturel après qu'il est devenu impossible de poursuivre la vie couple. Cette affaire est connue depuis des années aussi bien par ma famille que du côté de celle de mon ex mari », a assuré Mme Benkhaldoun dans un démenti publié sur sa page facebook, mardi soir 7 avril 2015.
A cette occasion, cette mère de quatre enfants qui ont tous quitté le foyer familial pour leurs études ou après leur mariage a publié, a souligné : «contrairement aux odieuses rumeurs, les raisons de mon divorce ne concernent que moi et mon ex, et n'ont aucun rapport avec l'existence d'une tierce personne». Par ailleurs, la ministre de 52 ans a pointé du doigt «Hamid Chabat qui s'est permis d'aborder la question de mon divorce, alimentant le sujet avec multitude de mensonges et faisant de lui l'objet d'un discours politique censé s'adresser aux citoyens, concerner leur souci et la chose publique».
Pour la ministre PJD, Hamid Chabat a perverti «la vérité et a violé de manière outrageuse l'étique de l'Islam et les coutumes ancestrales du peuple marocain qui prônent le respect de l'intimité des familles et le respect de la vie privée des individus». A ce titre, Mme Benkhaldoun a exprimé son «regret par rapport à la dégradation et la bassesse du discours politique de nos jours. Un discours qui ne respecte ni les règles étiques, ni les coutumes et les traditions authentiques marocaines qui distinguent entre le domaine public et la vie privée».