La libération, par tranches, des Marocains séquestrés à Tindouf , ne saurait éclipser les violations flagrantes des droits de l'Homme perpétrés par les adversaires de la Marocanité du Sahara. Lors de la remise en liberté de 243 prisonniers marocains , séquestrés en Algérie, le représentant du CICR a appelé à la libération « immédiate » de tous les Marocains détenus dans les camps de la honte. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a réitéré, lundi, son appel en faveur de la libération « immédiate » des centaines de marocains encore détenus par le « Polisario » dans les camps de Tindouf, en Algérie. Un communiqué publié lundi à Genève, à l'occasion de la libération de 243 prisonniers marocains, rappelle que depuis janvier 2000, le CICR a procédé au rapatriement de 946 prisonniers marocains et que 914 autres sont toujours privés de liberté, dont plus de la moitié depuis plus de 20 ans. Le CICR, ajoute le communiqué, est « préoccupé par la dégradation de l'état de santé des personnes encore en captivité » et réitère son appel en faveur de leur « libération immédiate, conformément aux dispositions du Droit humanitaire international ». Les 243 prisonniers de guerre marocains libérés le 14 août dernier, ont été remis lundi remis au délégué régional du Comité international de la Croix Rouge (CICR), Herald Schmitt de Grueneck. Ces prisonniers, dont des officiers capturés dans les années 1975-1980, avaient été libérés alors que 914 autres prisonniers marocains sont encore détenus dans la région de Tindouf. Le Maroc avait condamné la libération échelonnée par le Polisario des prisonniers de guerre marocains, estimant que « le recours, une fois de plus, à la libération par tranche des détenus marocains confirme la démarche immorale et condamnable adoptée par les adversaires de l'intégrité territoriale du royaume, en violation flagrante du droit humanitaire et des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU notamment la 1495. Le Conseil de sécurité de l'ONU avait prolongé le mandat de la MINURSO.