Cette décision a été prise pour permettre au Parquet général de répondre aux plaidoiries de la défense des 10 personnes impliquées dans cette affaire, dont sept sont poursuivies en état d'arrestation provisoire. Parmi ces 10 accusés, figurent un ingénieur d'Etat qui a veillé sur la construction des deux étages, le 4ème et le 5ème, qui ont causé ce drame, le chef adjoint du service des plans et de contrôle, la personne chargée de contrôler les infractions de construction dans le territoire de l'arrondissement urbaine de Sidi Belyout, la responsable de délivrance des permis de construction, un moqadem et les deux fils du propriétaire de l'un des trois immeubles effondrés. Les chefs d'inculpation vont d' « homicide involontaire » au « non respect des lois en vigueur sur la construction », en passant par « corruption » et « falsification de documents administratifs ». Pour rappel, l'effondrement avait coûté la vie à 23 personnes, en plus d'une cinquantaine de blessés.