8 millions de DH est le montant débloqué pour protéger la ville de Guelmim contre les inondations après les fortes pluies qui se sont abattues sur la région. Le ministère délégué chargé de l'eau a entamé le réaménagement des rives de l'oued Oum Laâchar pour protéger la ville de Guelmim contre les inondations, pour un montant d'investissements estimé à 8 millions DH. Ces travaux concernent la construction d'une digue de protection sur la rive droite de l'oued Oum Laâchar, sur une longueur de 4.350 mètres, pour protéger les populations et leurs biens, ainsi qu'un mur de protection sur 1.500 mètres au niveau de sa rive gauche. Cette opération fait partie des projets ayant découlé de l'étude réalisée par l'Agence du bassin hydraulique du Souss-Massa-Drâa, en attendant le traitement des ouvrages d'art jouxtant oued Oum Laâchar au niveau de la ville, érigés désormais en priorité pour assurer une protection globale de la ville. Selon les responsables de cette agence, d'autres projets destinés à assurer une protection indirecte de la ville sont programmés dans le cadre du programme d'urgence élaboré par le même département, et qui portent sur la construction de six barrages collinaires au niveau de l'oued Oum Laâchar et de ses affluents, Tissiliouine, Bouska, Sidi Daoud, Tiktane, Tisskourt et Tlat Ntramet. L'étude relative à la réalisation de ces barrages est fin prête et les travaux vont bientôt démarrer. Les précipitations exceptionnelles et les crues des oueds qu'a connues la province de Guelmim, fin novembre dernier, avaient causé des dégâts humains et matériels, et engendré l'effondrement de demeures dans plusieurs communes et enclavé certaines localités de cette province. Dans ce sens la majorité des artères de la ville a été recouverte d'eau en raison du débordement de l'oued Oum Laâchar, ce qui a entraîné l'enclavement de la ville. Les infrastructures de la province ont grandement été endommagées tant au niveau des axes routiers que des équipements d'eau potable et d'électricité, ce qui a conduit à la déclaration de la province «zone sinistrée». Ces inondations ont mis à nu la fragilité et le déficit en infrastructures de base. Ils ont également provoqué la mort de plusieurs personnes.