Un succès partagé avec Nareva qui s ‘est engagé auprès de Lafarge à fournir de l'électricité éolienne à long terme, notamment pour les sites de Bouskoura et Tétouan. Le partenariat établi sur vingt ans a vu le jour en décembre 2011. Actuellement, 85% de l'énergie utilisée par les usines Lafarge est d'origine éolienne. De par sa spécificité, l'éolien a un impact positif en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La technique étant de substituer une énergie propre à une énergie produite par combustion de charbon. Ainsi, l'impact CO2 dans les sites de Lafarge est réduit d'environ 285.000 tonnes. Plusieurs facteurs justifient ce choix de consommation. «C'est une expérience probante qui traduit clairement nos engagements en termes d'exigence économique et performance environnementale», souligne Mohamed Jouhari, directeur industriel Lafarge Maroc lors d'une rencontre tenue, jeudi 18 décembre, à Casablanca. La réussite d'un tel partenariat a poussé les deux parties à renouveler le pacte en signant, en juillet dernier, un second contrat avec l'énergie Eolienne du Maroc, filiale de Nareva pour alimenter l'usine de Meknès. 2014 fut également une année de performance puisque durant les mois les plus ventés, les usines de Tétouan, Meknès et Bouskoura ont été alimentées à 100% par l'énergie éolienne. L'engagement de Lafarge pour le développement des énergies renouvelables date de 2003. Le cimentier a en cette année investi dans la construction de son propre parc éolien. «C'est une unité destinée à alimenter la cimenterie de Tétouan. Le premier parc qui a été inauguré en mai 2005 fut d'une capacité de 10 mégawatts», souligne M. Jouhari. Le directeur industriel de Lafarge a, par ailleurs, indiqué que le même site a connu deux extensions. La première a été en 2008 portant sur une production de 12 mégawatts et une deuxième une année après, soit 10 mégawatts. Ainsi la capacité globale a été portée à 32 mégawatts permettant de couvrir en année pleine environ 70% des besoins en électricité de l'usine de Tétouan.