Alertés, les éléments de la police judiciaire de la sûreté de Kénitra se sont dépêchés sur les lieux. Ils ont aussitôt entamé le constat d'usage. D'abord, ils ont commencé par le cadavre qui semblait porter une blessure au niveau du front et une autre au niveau du cœur. Les limiers en ont déduit que le défunt se tenait debout quand il a été blessé par une arme tranchante avant de tomber par terre, le visage claquant le sol. Ils ont également remarqué que le cadavre du défunt ne s'éloignait que de trois cents mètres d'une tente caïdale dressée par une famille qui célébrait des noces. Les investigations qui ont été menées sur les lieux ont été soldées par les informations faisant état que le défunt n'était pas invité aux noces bien qu'il soit voisin de la famille qui les célébrait, qu'il était employé, marié et père de deux enfants et qu'il picolait avec un jeune homme, lequel a disparu. Suite aux instructions du parquet général près la Cour d'appel de la ville de Kénitra, le cadavre a été évacué vers la morgue pour être autopsié afin de déterminer la cause de la mort. Entre-temps, les limiers de la PJ se sont penchés sur l'identification de la personne qui était en sa compagnie. Il s'agit d'un jeune repris de justice, célibataire et sans emploi demeurant au même quartier que le défunt. Les enquêteurs n'avaient pas l'intention de perdre du temps. Pas moins d'une demi-heure après la découverte du cadavre, ils ont frappé à la porte de la famille du jeune repris de justice. Il y était. Menotté, il a été conduit au commissariat et soumis aux interrogatoires, il a avoué être le criminel qui a donné un coup mortel à son ami. Pour quel mobile ? Le mis en cause a affirmé que son ami a tenté de lui subtiliser une bouteille de vin rouge. Une tentative qui a cédé la place aux reproches, puis aux mains et enfin à un couteau qui a mis fin à la vie de son voisin. Mercredi 3 décembre, le mis en cause a été traduit, en état d'arrestation, devant le parquet général près la Cour d'appel de Kénitra poursuivi pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner.