L'enveloppe budgétaire prévue pour le contrat de nappe des provinces de Guelmim, Tan-Tan, Assa-Zag et Tata est estimée à 4,291 MMDH à l'horizon 2020. Le contrat de nappe vise à renforcer la connaissance des ressources en eau souterraine et développer les moyens de leur gestion à travers l'implication des usagers dans la gestion intégrée des ressources hydrauliques. Selon les responsables de l'Agence du bassin hydraulique du Souss-Massa-Drâa, ce contrat prévoit la mise en œuvre d'une politique participative et l'élaboration d'un plan d'action conformément aux recommandations de la stratégie nationale de l'eau et du Plan directeur d'aménagement intégré des ressources en eau des bassins hydrauliques de Drâa et Guelmim, afin de protéger les eaux souterraines et de réaliser le développement durable. Ainsi, cette région sera dotée d'un plan directeur d'aménagement intégré des ressources en eau (PRAIRE) du bassin de Guelmim dans un cadre de partenariat avec tous les acteurs du secteur de l'eau, ayant pour objectif de gérer l'offre à travers le recours aux eaux de surface et l'économie de l'eau, sa valorisation et la promotion du principe de bonne gouvernance, en impliquant tous les usagers (agricoles et domestiques) à la gestion idoine de cette denrée vitale. La nappe phréatique souterraine représente la principale source d'approvisionnement des habitants de la province de Guelmim en eau potable. Toutefois, son déficit en raison d'une demande croissante de consommation d'eau ne lui permet pas de répondre aux besoins grandissants de cette denrée vitale en raison d'une croissance démographie accélérée et du développement du secteur agricole. Une étude vient d'être réalisée portant sur le dessalement des eaux saumâtres et la possibilité de la réalisation du projet de leur adoucissement avec la possibilité de les connecter au réseau d'approvisionnement de la ville de Guelmim, en attendant la construction des deux barrages «Fask» et «Assaka» qui permettront, selon l'Agence, non seulement de répondre aux besoins en eau potable durant les trois prochaines décennies, mais contribueront au développement de l'agriculture dans la région et à l'alimentation de la nappe phréatique du bassin de Guelmim.