Les parlementaires de l'Istiqlal rejoignent à leur tour le peloton des formations politiques favorables à une légalisation du cannabis. Le parti politique demande cette légalisation à des fins thérapeutiques et industrielles, tout en sollicitant l'amnistie pour les 48 000 cultivateurs qui vivent en semi-clandestinité dans le nord du pays. Ainsi, l'Istiqlal propose que la culture du cannabis soit limitée à cinq régions, Al Hoceima, Chefchaouen, Ouazzane, Tétouan et Taounate, tandis qu'une agence étatique devrait se charger d'en contrôler l'exploitation et la commercialisation.