Le rideau est tombé sur la 7ème édition de la compétition nationale de la meilleure jeune entreprise 2014. Ils étaient une centaine de jeunes, élèves et étudiants, à défendre leurs projets d'entreprise. Des entités qui datent à peine de quelques mois mais dont le rendement s'avère rentable. La consécration était au rendez-vous, vendredi 4 juillet, pour deux équipes représentant conjointement la communauté des lycéens et universitaires. Dans la catégorie université, le prix de la meilleure jeune entreprise attribué par Injaz Al Maghrib est revenu à l'entreprise Restive gérée par des étudiants de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l'université de Rabat. Accompagné par la CDG, le projet porte sur le recyclage des vêtements vieux ou démodés pour les revendre à des prix plus au moins sociaux. Côté lycée, Cosmetic Coffee de l'établissement Omar Al Khiyam de Rabat a été élue meilleure jeune entreprise de l'année. L'idée consiste en la production de savons et autres produits cosmétiques à base de café. Un projet qui a connu un grand engouement de la part des consommateurs atteignant, à titre d'exemple, des ventes de 200 unités en une seule matinée. L'innovation n'était pas en reste. L'entreprise Tajelec, tenue par des étudiants de l'Ensa de Safi, a été sacrée entreprise innovante et ce pour la fabrication de Tajine électrique. L'entreprise Junior Innovlife du lycée Hassan II de Tanger a consacrée, pour sa part, du prix de la mobilité décerné par la fondation SNCF. En commentant ces victoires, Lahcen Daoudi, ministre de l'enseignement, a exprimé sa satisfaction de la mobilisation de ces jeunes qui ont su très bien incarner la notion du groupe et tout ce qui peut y afférer en termes de solidarité et de rendement. M. Daoudi, qui a présidé la cérémonie finale de la compétition nationale de la meilleure jeune entreprise, a rappelé les efforts des universités marocaines à former de futurs dirigeants responsables. Cet accompagnement se fait en continu via des conventions de réseautage avec d'autres partenaires internationaux en partant d'un financement marocain et de priorités marocaines. Pour sa part, M'hammed Abbad Al Andaloussi, président d'Injaz Al Maghrib, s'est réjoui des résultats escomptés et a réitéré l'engagement de son association à fournir aux jeunes des programmes éducatifs pertinents les aidant à développer leur esprit d'initiative, à créer une junior entreprise et à se préparer aux différents challenges de la vie active. Injaz Al Maghrib déploie dans ce sens des programmes basés sur l'apprentissage par l'action (Learning by doing). L'impact est positif. Selon Injaz Al Maghrib, près de 30% des étudiants qui ont suivi le Compagny program ont créé à l'âge de 25 ans leur propre entreprise.