L'Algérie a aujourd'hui un rendez- vous avec l'histoire. Les Algériens seront appelés, demain 17 avril, aux urnes pour élire le président de la République. Plusieurs candidats lorgnent le palais présidentiel «El Mouradia», notamment le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, qui brigue un quatrième mandat consécutif. La campagne électorale a été marquée pour la première fois depuis longtemps par des manifestations dans plusieurs villes algériennes contre la candidature de Bouteflika, certes très affaibli par la maladie mais qui garde toutes les chances de son côté pour se faire élire une quatrième fois. Mais quelle que soit l'identité du futur président, il aura certainement du pain sur la planche, notamment pour la normalisation des relations avec le Maroc. Certains candidats ont ainsi promis au peuple algérien d'ouvrir les frontières terrestres avec le Royaume. Quand on sait que 103.000 Algériens ont visité le Maroc en 2013, l'ouverture des frontières peut bien constituer un avantage dans le programme d'un président.