Le bilan est plus que positif pour les participants marocains à la 51ème édition du Salon international de l'agriculture de Paris. Le pavillon marocain a connu l'affluence depuis le premier jour de plusieurs milliers de visiteurs. S'étendant sur 3 îlots de 325 m2, les participants ont eu l'opportunité de présenter une offre diverse. Huiles d'olive et d'argan, safran, eau de rose du Sud, ou encore dattes et figues de barbarie, en passant par les olives et câpres, couscous..., les produits marocains ont fait leur show pendant toute la durée de l'événement. Au total, ce sont 30 exposants du pavillon, 50 produits provenant de 12 régions représentatives du pays qui ont constitué le pavillon marocain. Venant en tête de liste, l'huile d'argan, les produits à base de cactus, les plantes aromatiques et médicinales, l'huile d'olive, ainsi que l'emblématique safran ont été les produits les plus prisés du moment. Les rencontres B to B entre les producteurs marocains et les importateurs potentiels français devraient créer des opportunités d'affaires. Sur le plan marketing et commercial, les opérateurs ont, par ailleurs, bénéficié de l'expertise de l'Agence de développement agricole pour valoriser leurs produits. Sur le plan officiel, le pavillon a reçu, le 23 février, la visite de Mamadou Sangafowa Coulibaly et Kobenan Kouassi Adjoumani, respectivement ministre de l'agriculture et ministre des ressources animales et halieutiques de Côte d'Ivoire. La visite comprend toute une symbolique compte tenu de la visite royale du Souverain marocain à Abidjan. La délégation marocaine a, de son côté, reçu le 26 février, la visite de Pascal Canfin, ministre français délégué en charge du développement, et Ngarera Rimadjita, ministre tchadien de l'agriculture, le 27 février. «Pour rappel, la participation marocaine à cet événement phare de l'agriculture mondiale a été organisée par l'Agence pour le développement agricole, en charge de la mise en œuvre du Plan Maroc Vert», attestent les organisateurs du pavillon marocain. La démarche vise, en effet, à améliorer les revenus des petits agriculteurs et à moderniser le secteur en mettant en place une filière intégrée innovante. L'exercice n'est pas simple s'agissant des petits opérateurs, mais il demeure incontournable.