Le Code de la famille, "un apport au Maroc de la modernité" a été le thème d'un séminaire organisé récemment à Taza par l'association "An-Nour" et la section provinciale de l'Union nationale des femmes marocaines. Les participants à ce séminaire organisé récemment à Taza par l'association "An-Nour" pour la Protection de l'enfant et de la femme et la section provinciale de l'Union nationale des femmes marocaines (UNFM), en célébration de la Journée mondiale de la femme et dont des membres du conseil des ouléma des provinces de Taza et Nador et de la section provinciale de la Ligue des Ouléma, des juges et avocats, hommes et femmes ont été unanimes à souligner que le 16 janvier 2004, jour de l'adoption par le parlement du code de la famille, constitue incontestablement une date historique du Maroc démocratique et moderne et un motif d'orgueil et de fierté pour tous les Marocains. Ils ont assuré que le nouveau code de la famille, qui garantit l'égalité entre l'homme et la femme et protège les droits de la famille et des enfants, tire son essence de la religion musulmane et de la chariâ et des dispositions des conventions internationales relatives aux droits de la femme et de l'enfant ratifiées par le Maroc. Les intervenants ont exalté la haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI a entouré le code de la famille, rappelant que le Souverain, en sa qualité d'Amir Al Mouminine, a veillé au respect des fondements de l'Islam et à la promotion, dans l'équité, de la condition de la femme et de la société. Ils ont ensuite vulgarisé à un auditoire composé essentiellement de femmes les principales modifications apportées par le nouveau code de la famille, notamment en ce qui concerne l'égalité entre l'homme et la femme, la tutelle (wilaya), l'âge du mariage, la polygamie codifiée, le mariage des MRE, le divorce consensuel, la protection des droits de l'enfant et la reconnaissance de sa paternité, l'héritage et la gestion des biens acquis par les conjoints. En marge de ce séminaire organisé avec le concours des délégations provinciales de la culture et du secrétariat d'Etat à la Jeunesse, s'est tenue une exposition d'arts plastiques et de travaux manuels dont des tapis confectionnés par des femmes artistes.