L'envie des grands de la Ligue des Champions de figurer parmi les huit meilleurs clubs européens sera mise à l'épreuve ce soir. Le Real Madrid reçoit le Bayern Munich dans une finale avant terme. Dure soirée, ce mercredi, pour les grands bonnets de la Ligue des Champions de football. L'une des plus grandes affiches des huitièmes de finale retour de cette compétition est celle qui mettra aux prises le Bayern Munich, vainqueur en 2001, au grand Real Madrid. À l'aller, au stade olympique de Munich, les deux équipes n'ont pas pu se départager (1-1). Les Blancos ont arraché le match nul grâce à une énorme bourde du portier et capitaine bavarois Oliver Kahn. Celui que l'on surnomme «King Kahn» ou encore le «Titan», et qui avait jeté ses gants par terre juste après la fin du match contre le Real pour les remettre plus tard, n'a qu'une seule idée en tête : se racheter lors du match retour de ce mercredi soir. «Je gagnerai le match retour tout seul», avait-il déclaré au lendemain de son erreur. Avant de se rattraper, le week-end dernier, car le foot est avant tout un jeu collectif. «Nous avons besoin d'une bonne performance de l'équipe». En face, dans l'antre de Santiago Bernabèu, le Real sera privé de ses deux stars brésiliennes, Ronaldo, blessé en Liga contre Santander la semaine dernière, et le canonnier, Roberto Carlos, suspendu pour deux matchs après un mauvais geste sur un joueur bavarois lors du match aller. Si le club meringue a l'avantage du terrain et du public face à une équipe qui veut se ressaisir, l'autre grand poids de cette soirée, le Milan AC, lui, aura la tâche plus aisée. En ramenant un nul vierge de Prague, les Rossoneri ont de fortes chances d'accéder au stade des huit meilleurs équipes européennes. Pour sa part, Arsenal, qui fascine ses fans et dérange ses adversaires, devra se contenter de gérer son avantage du match aller (3-2) contre l'équipe espagnole de Celta Vigo. Ce qui lui laisse ouverte la porte des quarts de finale de la Ligue des Champions aux protégés d'Arsène Wenger. À Highbury, et devant leur public, les Gunners devront confirmer leur parcours sans faute en Ligue des Champions. Côté français, Monaco, qui a évité le pire dans la neige au match aller à Moscou en limitant les dégâts (2-1) face aux Russes de Lokomotiv, a les moyens de renverser la vapeur au stade Luis II, où les hommes de Didier Deschamps avaient étrillé un adversaire de gros calibre toujours en lice pour le titre, le super Depor. Seul handicap : l'absence du buteur-maison monégasque, Ludovic Giuly, pour blessure. «On est à 9O minutes de la qualification. Ça fait un moment que l'on attend cette occasion et ce serait une belle récompense pour notre parcours», avait déclaré, l'attaquant international croate, Dado Prso. Pendant ce temps-là, le champion de France, l'Olympique de Lyon, qui en est à sa troisième participation, devra se méfier de l'équipe espagnole de la Real Sociedad, malgré le bon résultat enregistré lors du match aller 1-0 à Anoeta. Comme le club de la principauté, l'OL devra se passer de son meneur de jeu, Eric Carrière, mais également d'Anthony Réveillère et du Brésilien, Claudio Caçapa, tous les trois blessés.