Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé, mercredi, à l'inauguration du système de dépollution de la rive gauche du Bouregreg et du littoral atlantique, dans la commune urbaine Yaâcoub Al Mansour (préfecture de Rabat). Un mégaprojet traduisant l'engagement royal, ferme et constant, en faveur de la préservation de l'environnement. Fort de son impact écologique, ce projet de dépollution contribuera, d'une part, à la préservation de la santé des citoyens, et d'autre part, à l'embellissement et à la valorisation de la façade maritime. Le développement socio-économique des villes de Rabat et Témara ne sera pas en reste, car avec ce projet environnemental, les habitants se verront offrir un cadre de vie bien plus agréable, à l'abri des déversements directs des eaux usées dans l'océan Atlantique et le fleuve Bouregreg. Porté par la société concessionnaire de la gestion déléguée des services d'électricité, d'eau potable et d'assainissement des villes de Rabat et Salé, Redal, cet important projet, dont le coût global avoisine les 950 millions de dirhams, se compose notamment d'une station de prétraitement, inaugurée à cette occasion par le Souverain, d'une capacité de traitement de 520.000 m3 par jour. De quoi répondre aux besoins d'une population estimée à 1,5 million d'habitants. Ladite station, réalisée quant à elle avec une enveloppe budgétaire de 160 millions de dirhams, comprend également trois dégrilleurs fins, une zone de récupération des déchets solides, six bassins de dessablage, de déshuilage et de dégraissage, une unité de désodorisation ainsi que des pompes qui assurent le refoulement des eaux prétraitées vers la mer, via l'émissaire maritime. Pour un coût de 530 MDH, celui-ci contribuera à l'élimination de la pollution, due aux rejets liquides des villes de Rabat et de Témara, sur la côte atlantique et de ce fait, à la protection du littoral et des zones de baignade. Par ailleurs, le projet de dépollution de la rive gauche du Bouregreg et du littoral atlantique a également consacré une enveloppe de 260 millions de dirhams à la mise en place d'un système d'intercepteurs. Ceux-ci permettront, dans un premier temps, la collecte de l'ensemble des rejets d'eaux usées existants, puis, dans un second temps, le transfert et le relevage des effluents vers un point de traitement (18 kilomètres de conduites, 6 stations de pompage).